L’assureur, les sept mythes et les trois leçons

Fiche du document

Date

2008

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.



Citer ce document

Romain Durand et al., « L’assureur, les sept mythes et les trois leçons », Revue d'économie financière, ID : 10.3406/ecofi.2008.5220


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

D’une crise financière à l’autre (LTCM - Long Term Capital Management –, bulle internet, « subprime » américains…), on a l’impression que les mêmes causes - optimisme irrationnel des acteurs, négligence coupable des contrôleurs potentiels vis-à-vis d’entités non régulées, disparition soudaine de la liquidité, opacité, effet de levier poussé à l’extrême - produisent les mêmes effets. Le système financier contemporain est-il condamné à aller d’une crise à l’autre, à travers des mécanismes toujours plus complexes, opaques, et donc violents quand le retour à la réalité se produit ? Les assureurs ne peuvent et ne doivent pas s’exonérer de toute réflexion sur la crise financière actuelle. S’ils ne sont pas en première ligne dans les critiques portées au système financier global, ils en sont des acteurs majeurs, ne serait-ce qu’en tant qu’investisseurs de premier plan. Surtout, pour les assureurs qui veulent être des «preneurs de risque» et non de simples intermédiaires financiers (« risk-taker » et non « risk-trader »), cette crise est particulièrement intéressante. Nous voulons ici défendre l’idée que, au coeur de la crise, se trouvent des financiers qui ont voulu réinventer le métier de l’assurance en prétendant le faire bénéficier de techniques financières innovantes, l’exonérant ainsi des règles traditionnelles qui le régissent. Ces financiers ont pensé avoir inventé un nouveau « business model » fondé sur le transfert de risque aux marchés financiers, rendant inutile la souscription rigoureuse et la mutualisation des risques. Comprendre les mécanismes à l’oeuvre est d’autant plus important que la titrisation des risques (du risque catastrophique, mais aussi des risques plus standards comme le risque automobile) progresse dans la profession d’assureur. Cette crise est donc une opportunité de réfléchir à quelques mythes récents qui ont pu faire croire que l’on pouvait durablement s’écarter de quelques règles fondamentales du métier de l’assurance.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en