Le contrôle des concentrations en France : une analyse empirique des avis du Conseil de la concurrence

Fiche du document

Date

2007

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.




Citer ce document

Benoît Menoni et al., « Le contrôle des concentrations en France : une analyse empirique des avis du Conseil de la concurrence », Économie & prévision, ID : 10.3406/ecop.2007.7644


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

We consider the factors explaining the rulings by the French Competition Council (Conseil de la Concurrence) in merger cases, to which we apply a latent-variable decision model. We use the factors mentioned in Council opinions as explanatory variables, although we acknowledge that this raises a potential endogeneity issue. In an initial specification, entry barriers and buyer power are shown to be the main supporting arguments given in the opinions. Using a second specification that excludes some endogenous factors, we find that market share and the industry concerned are the more objective determinants of the opinions, but with low explanatory power. For a selected group of transactions, we also compare Council opinions with stockmarket reaction to merger announcements.

Nous nous intéressons aux facteurs qui expliquent les conclusions rendues par les autorités de concurrence, en l’occurrence les avis du Conseil de la concurrence en matière de concentration. Nous utilisons comme variables explicatives les facteurs mentionnés par le Conseil dans ses avis, tout en soulignant les problèmes d’endogénéité potentiels. Une première spécification met en évidence l’importance des barrières à l’entrée et de la puissance d’achat comme élément de justification de ses avis par le Conseil. Une deuxième spécification montre que les parts de marché ainsi que le secteur sont des déterminants plus objectifs des avis, avec cependant un faible pouvoir explicatif. En outre, nous comparons l’avis du Conseil avec la réaction des marchés financiers à l’annonce de quelques opérations.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en