1992
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Guy Riba, « La dissémination d'organismes dans l'environnement », Économie rurale, ID : 10.3406/ecoru.1992.4460
La dissémination volontaire d'organismes auxiliaires dans l'environnement suit deux stratégies majeures. L'introduction acclimatation consiste au lâcher d'un effectif réduit qui sera néanmoins suffisant pour juguler l'ennemi cible pendant plusieurs générations. Le traitement biologique qui se définit par l'introduction d'un effectif plus élevé induisant un effet choc non persistant. L'usage de fertilisants biologiques s'inspire de cette deuxième stratégie. Pour éviter tout danger et respecter l'environnement, l'utilisation agronomique d'auxiliaires biologiques doit respecter des contraintes écologiques. Ainsi le praticien estime le spectre d'hôte de l'agent, il s'assure des flux géniques potentiels que l'auxiliaire peut avoir avec d'autres organismes indigènes, enfin il appréhende les risques de sélection de populations résistantes. Ces interrogations doivent être traitées avec une extrême rigueur lorsqu'il s'agit d'organismes transgéniques. Ces questions sont à l'origine d'une procédure réglementaire française dont le but est de protéger l'environnement, l'utilisateur, l'industriel, le consommateur et le citoyen.