Réforme de la PAC : des aides plus favorables à l'élevage qu'aux grandes cultures ; vers une réduction des disparités géographiques de revenu

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1994

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Maurice Desriers et al., « Réforme de la PAC : des aides plus favorables à l'élevage qu'aux grandes cultures ; vers une réduction des disparités géographiques de revenu », Économie rurale, ID : 10.3406/ecoru.1994.4626


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Résumé En Fr

CAP reform : subsidies favourable to breeding than to general cropping Toward a reduction of geographic disparities in income Production decline and price fall made up by direct subsidies , such are the main principles of CAP reform adopted since May 1992. As a whole, disregarding any hypothesis of farmers adaptation as well as changes due to economic conditions concerning products, the reform's impact would altogether be more or less nonexistent on the agricultural income at national level for its first year of application and slightly positive in current value in the 1995-1996 perspective. National accompanying measures would reinforce that tendency. However the impact would vary greatly depending on farm categories and regions. On the geographical level, an improvement in income would be noticed in breeding area while general cropping regions would be disadvantaged, which would result in a reduction in income disparities.

Réduction de production et baisses des prix compensées par des aides directes, tels sont les grands principes de la réforme de la Politique Agricole Commune adoptée en mai 1992. Globalement, en faisant abstraction de toute hypothèse d'adaptation des agriculteurs et des évolutions conjoncturelles concernant les produits, l'impact de la réforme serait au total sensiblement neutre sur le revenu agricole au niveau national pour sa première année d'application et légèrement positif en francs courants à l'horizon 1995-1996. Les mesures nationales d'accompagnement viendraient conforter cette tendance. Toutefois l'impact de la réforme serait très variable selon les catégories d'exploitations et les régions. Sur le plan géographique, on assisterait à une amélioration des revenus dans les zones d'élevage, tandis que les régions de grandes cultures seraient défavorisées, ce qui se traduirait par une réduction des écarts de revenu.

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