L'imitation verbale et non verbale chez l'enfant retardé mental mongolien et non mongolien.

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1980

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Enfance

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Jean Rondal et al., « L'imitation verbale et non verbale chez l'enfant retardé mental mongolien et non mongolien. », Enfance, ID : 10.3406/enfan.1980.2724


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Résumé En Fr

Several tasks of elicited verbal and gestural imitation were given to a sample of 38 Down's syndrome and other mentally retarded children. The data are presented and discussed in relation to a previous work on elicited imitation by Berry (1976). They confirm the validity of elicited imitation as a tool for assessing language functioning in mentally retarded subjects. The data also illustrate the inferior capability of the Down's syndrome children to imitate verbally and gesturally when they are compared to other retarded of corresponding CA and IQ. Large amounts of echolalic responses were observed in the verbal imitation tasks in Down's syndrome children. Echolalia increases in frequency with linguistic complexity in the modeled utterances. This finding has prompted the authors to suggest that echolalia is related to a marked lack of comprehension of verbal messages in the Down's syndrome children when they are deprived of the usual contextual cues.

On a proposé différentes tâches d'imitation verbale et gesturale à un groupe de 38 enfants retardés mentaux, mongoliens et d'autres etiologies. Les données sont présentées et discutées en elles-mêmes et par rapport à un travail précédent de Berry (1976). Les études confirment la validité des tâches d'imitation verbale provoquée pour évaluer le développement et le fonctionnement linguistique chez les sujets retardés mentaux. Les données font état également d'une infériorité marquée des sujets mongoliens à imiter verbalement et gesturalement par rapport aux autres sujets retardés appariés pour l'âge chronologique et le quotient intellectuel. On relève une grande fréquence de réponses écholaliques dans les tâches imitatives verbales chez les sujets mongoliens. L'écholalie augmente en fréquence avec la complexité linguistique des modèles proposés à imiter. Cette donnée amène les auteurs à suggérer que l'écholalie chez les sujets mongoliens témoigne d'une incompréhension marquée du message verbal en l'absence des indices contextuels habituels.

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