1990
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Jean-Claude Grubar et al., « Déficience mentale et pharmacologie : l'approche neuropédagogique », Enfance, ID : 10.3406/enfan.1990.1951
Le sommeil nocturne spontané d'enfants déficients mentaux est essentiellement caractérisé par une réduction du taux de sommeil paradoxal (SP) et du rapport des fréquences oculomotrices (R). Si l'on considère que le taux de SP et R constituent respectivement un indice pertinent de la plasticité cérébrale et des capacités organisationnelles, les déficients mentaux apparaissent comme doublement handicapés. Améliorer leur efficience mentale implique des interventions conjointes sur le taux de SP et R. La BAHS s'est avérée efficace pour augmenter le taux de SP mais n'a aucun effet sur R. Une pédagogie hautement organisée comme l'entraînement à l'induction opératoire est susceptible de pallier les déficits organisationnels des déficients mentaux. Cette double intervention pharmacologique et pédagogique, dénommée neuropédagogie, a amélioré de façon significative divers paramètres de l'efficience mentale.