Effets du vieillissement sur les capacités adaptatives locomotrices

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1995

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Anne-Marie Ferrandez et al., « Effets du vieillissement sur les capacités adaptatives locomotrices », Enfance (documents), ID : 10.3406/enfan.1995.2124


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Résumé En Fr

The aim of this research was to better understand how gait slows with age. We analyzed the kinematic parameters of locomotion (velocity, stride length, cycle duration, and double support duration) and their interrelationships both in the slowing process due to aging and in intentional modulations of velocity. The experiments were carried out on a group of 67 elderly adults (aged 60 to 92) walking with a free gait and a fast gait. This group was compared to a young population in equivalent situations. The results show that the main characteristics of the elderly gait are the shortening of strides and the increasing of the double support phase. However, these properties seem to be due to the slowness of the elderly gait more than to more specific alterations affecting this population since identical features were also observed in the slow gait of the young subjects. Furthermore, the ability to intentionally modulate velocity observed in this study was not altered by aging. These results suggest that elderly gait can be said to be normal if one takes the velocity into account.

Le but de cette recherche est de tenter de mieux comprendre comment la marche ralentit avec le vieillissement. Les paramètres cinématiques de la locomotion (vitesse, longueur d'enjambée, durée du cycle et du double appui) et leurs relations à la fois dans le ralentissement lié à l'âge et dans les modulations volontaires de vitesse ont été analysés. Les expériences ont porté sur un groupe de 67 sujets âgés (de 60 à 92 ans) et un groupe contrôle de sujets jeunes dans une marche normale et une marche rapide. Les résultats montrent que le vieillissement entraîne une diminution de la vitesse et de la longueur d'enjambée et une augmentation de la durée du double appui. Celle-ci cependant semble due plus à la lenteur qu'au vieillissement lui-même, puisque les mêmes caractéristiques ont aussi été observées dans la marche lente des sujets jeunes. Déplus la capacité de moduler volontairement sa vitesse n'est pas altérée par le vieillissement. On peut donc considérer la marche des sujets âgés comme normale, si l'on tient compte de leur vitesse.

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