Les classiques non traduits de la littérature bulgare en français : situations et perspectives

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2022

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Résumé En Fr

This contribution addresses the question of the untranslated classics of Bulgarian literature in French. A brief review of the history of translated literary texts from the National Revival until today is followed by some examples of translated classical works and authors, and identification of several significant gaps. Next, a comparative study is carried of Sous le joug by Ivan Vazov, which has been translated four times into French, and Le Candélabre de fer by Dimităr Talev, which has not been translated into this language to date. The analysis opens up several avenues for reflection in order to understand why certain classics are translated, and even re-translated, while others aren’t. Four possible answers are brought to the fore : the difficulty to find publishers likely to publish this kind of literature ; the necessity for the translator to have a strong reputation among publishers and the necessary skills to undertake such a translation ; the specificity of the classical work, which can pose problems of readability and translatability ; and the personal preferences of the translators, who are the main actors and promoters of translated literature. In conclusion, the paper makes three suggestions about how to promote the translation of classics, targeting three groups : publishers, translators and readers.

L’histoire des textes littéraires bulgares traduits, du Réveil national à nos jours, offre la perspective claire d’un travail au long cours, notable et marquant, et permet en même temps d’apprécier la tâche qui reste à accomplir. La présente contribution se propose de comparer deux romans de deux écrivains bulgares : Sous le joug d’Ivan Vazov, qui a déjà fait l’objet de quatre traductions en français et Le Candélabre de fer de Dimităr Talev, qui n’a pas encore été traduit dans cette langue, afin de chercher à comprendre pourquoi certains classiques sont traduits, voire retraduits à des intervalles très courts, tandis que d’autres n’ont toujours pas vu le jour en traduction. Quatre pistes sont explorées : la difficulté de trouver des éditeurs susceptibles de publier ce genre de littérature ; l’importance, pour le traducteur, d’avoir une réputation parmi les éditeurs et de posséder les compétences nécessaires pour entreprendre une traduction de cette nature ; la spécificité de l’oeuvre classique, qui peut poser à la fois des problèmes de lisibilité et de traductibilité ; enfin, les préférences personnelles des traducteurs, qui sont les principaux acteurs et promoteurs de la littérature traduite. En guise de conclusion, trois propositions ouvrent à nouveau la réflexion autour de stratégies qui tendraient à favoriser la traduction des classiques bulgares par le biais de trois groupes cibles : les éditeurs, les traducteurs et les lecteurs.

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