1986
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Loeiz Laurent, « L'analyse des niveaux de polarisation », Espace Populations Sociétés, ID : 10.3406/espos.1986.1137
Partant du réseau des communes urbaines françaises en 1831 et 1911, il est possible de mesurer le degré de polarisation de l'espace pour des horizons de plus en plus vastes. Un premier maximum apparaît pour un rayon d'une vingtaine de kilomètres. Il correspond au réseau des villes chefs-lieux d'arrondissement en 1911. Le second maximum apparaît pour un rayon de 200 kilomètres. Il correspond à l'ensemble français. La polarisation sur les seules préfectures de département est visible en 1831 mais ne progresse pas entre 1831 et 1911. Le développement local est alors basé sur l'industrie et non sur le tertiaire. Les grandes métropoles provinciales évincées par Paris font sentir également leur présence.