L'activité de l'hôtellerie de tourisme pendant la saison d'été 1961, d'après une enquête auprès des hôteliers

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Bonne en province, la saison touristique avril- septembre 1961 l'a été moins à Paris. En 1960 les conditions atmosphériques avaient été défavorables. Cette année l'amélioration de l'activité hôtelière en province est à imputer pour une part à celle du climat. Les hôtels de tourisme de une et deux étoiles ont été nettement plus fréquentés cette année que l'année dernière. Cette amélioration a bénéficié surtout aux stations de tourisme de masse : stations de la côte méditerranéenne, stations balnéaires de l'Atlantique et de la Manche et aux villes et stations de l'intérieur. Elle s'explique par l'élévation du pouvoir d'achat des salariés et des classes moyennes et par un afflux plus important d'étrangers disposant de revenus moyens. Les hôtels de tourisme des catégories trois étoiles mais surtout quatre étoiles et luxe ont connu en revanche une année moins satisfaisante que l'année précédente. Cette diminution d'activité a surtout touché les hôtels de Paris mais aussi ceux des stations thermales. Elle s'explique notamment par la diminution des séjours des touristes étrangers disposant de revenus importants, les touristes américains en particulier. Au total la saison 1961 s'est soldée par un accroissement de l'activité hôtelière particulièrement net sur la côte méditerranéenne, assez sensible dans les stations de la côte ouest, et dans les villes et stations de province. La saison a été à peine meilleure que la saison 1960 dans les stations thermales et de montagne et nettement moins satisfaisante à Paris.