La méthode des surplus : un essai d'application aux comptes des entreprises (1959-1967)

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1971

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Philippe Templé, « La méthode des surplus : un essai d'application aux comptes des entreprises (1959-1967) », Economie et Statistique, ID : 10.3406/estat.1971.2161


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The method of surplus An experimental application to the accounts of firms (1959-1967) by Philippe Temple The method of surplus, perfected by the Centre d'Etude des revenus et des coûts, is based on the extension of the concept of factor of production and the generalisation of the idea of productivity. The surplus of the overall productivity of factors is defined as the excess of the variation in the volume of production over the variation in the volume of factors. The construction of surplus accounts, showing variations in volume and variations in price, requires either indicators of volume or indicators of price. In this study indicators of volume only have been used, which are easier to obtain. But different definitions of volume can be envisaged for a given factor, and the available statistics are not always adequate, so that several systems of surplus accounts are conceivable. It is then necessary to establish variants in order to assess the sensitivity of the results to the theoretical or practical alternatives adopted. The present experiment in applying the method of surplus to the accounts of firms, classified in six branches, has been carried out for the period 1959-1967. The trend of the volumes of production and of factors makes it possible to determine the surplus of overall productivity which measures the gain in productivity. The ways and means of distributing the gain in productivity are specific to each branch; two examples are given, « industry » and « building and public works ». The calculation of variants shows that while the trend of productivity is more or less influenced by the definition of the volume of factors which are difficult to process (profit, unpaid work), the conclusions which can be drawn from the study of the distribution of surpluses are practically unchanged. The surplus accounts of firms, which constitute an original presentation of National Accounts, make it possible to approach the problems of enterprises from a new angle. This method is, however, still not very familiar, and the results of this first experiment are merely the first step in a long research.

La méthode des surplus, mise au point par le Centre d'étude des revenus et des coûts, est fondée sur l'extension de la notion de facteur de production et la généralisation de la notion de la productivité. Le surplus de productivité globale des facteurs est défini comme l'excès de la variation du volume de la production sur la variation du volume de l'ensemble des facteurs. L'établissement des comptes de surplus, où l'on distingue les variations de volume et les variations de prix, exige que l'on dispose soit d'indicateurs de volume soit d'indicateurs de prix. Dans cette étude, seuls ont été utilisés les indicateurs de volume, plus faciles à obtenir. Mais les différentes définitions du volume peuvent être envisagées pour un facteur donné, et les statistiques disponibles ne sont pas toujours adéquates, si bien que plusieurs systèmes de comptes de surplus sont concevables. Il est alors nécessaire d'établir des variantes afin d'apprécier la sensibilité des résultats vis-à-vis des solutions théoriques ou pratiques adoptées. Le présent essai d'application de la méthode des surplus aux comptes des entreprises, classées en sept branches, a été réalisé pour la période 1959-1967. L'évolution des volumes de la production et des facteurs aboutit à la détermination du surplus de productivité globale qui mesure les gains de productivité. Les modalités de la répartition des gains de productivité sont propres à chaque branche. Deux exemples sont donnés : celui de I' « industrie » et celui des « bâtiments et travaux publics ». Les calculs de variantes montrent que si l'évolution de la productivité est plus ou moins affectée par les définitions du volume des facteurs délicats à traiter (profit, travail non salarié...) les conclusions que l'on peut tirer de l'étude de la répartition du surplus ne sont pratiquement pas modifiées. Les comptes de surplus des entreprises, qui constituent une présentation originale de la Comptabilité nationale, permettent d'aborder sous un angle nouveau les problèmes des entreprises. Toutefois on est encore peu familiarisé avec une telle méthode. Les résultats de ce premier essai ne sont que le premier pas d'une longue recherche.

El método de Ios surplus Ensayo de aplicacién a las cuentas de las empresas (1959-1967) por Philippe Temple El método de los surplus, puntualizado por el Centre d'étude des revenus et des coûts, estriba en la extension de la noción de factor de producción y la generalización de la noción de productividad. El excedente de productividad global de los factores se define como exceso de la variación del volumen de la producción sobre la variación del volumen del conjunto de Ios factores. En el presente estudio se utilizaron tan solo los indicadores de volumenés, más faciles de conseguir. Pero pueden contemplarse las di versas definiciones del volumen para un factor determinado, y las estadísticas disponibles no resultan siempre adecuadas, de modo que pueden concebirse varios sistemas de cuentas» de surplus. Es imprescindible entonces establecer variantes con objeto de apreciar la sensibilidad de Ios resultados para con soluciones teóricas o prácticas adoptadas. El presente ensayo para la aplicación del método de Ios surplus en las cuentas de las empresas, clasificadas en siete ramas, se Ilevó a cabo para el periodo 1959-1967. La evolución de los volumenes de la producciôn y de los factores desemboca en determinar el excedente de productividad global que tantea las ganancias de productividad. Las modalidades de la repartición de las ganancias de productividad son propias de cada rama : se presentan dos ejemplos o sea el de la « industria » y el de « edificación y obras públicas ».

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