Répartition des gains de productivité et hausses des prix, de 1959 à 1973

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1974

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Résumé En Fr Es

From 1959 to 1973, French economic growth can be split up in several stages (1954-1964, 1964- 1967, 1967-1969, 1969-1973); each stage is marked by the methods of growth and the distribution of productivity growth. With regard to the whole of economy, the study of the distribution of productivity growth reveals that two « factors » share the main points of productivity growth : wage-earners and capital holders (non wage-earners, shareholders). At the stage of primary distribution, their real earnings increase, as a matter of fact, more speedily than those of other factors. Nevertheless, Government has played an important part in the course of the period, not only on account of its contribution with regard to firms (reduction of taxation) or drawings on productivity growth, but on account of its economic policy which reorganizes the distribution of productivity growth in favour of such or such factor. Growth financing is not always sufficiently ensured by productivity growth. On account of the great gaps in firms' position, those which are less productive are compelled to apply to increase in prices in order to liberate the resources required for the settlement of their self-financing. It is liable to verify, with regard to this subject, that during the stages of big increase in prices, productivity growth was the most speedy while the splitting up of sectorial rates of productivity growth was the most heavy.

De 1959 à 1973, la croissance de l'économie française peut être décomposée en plusieurs phases (1959-1964, 1964-1967, 1967-1969, 1969-1973), chacune étant caractérisée par les modalités de la croissance et de la répartition des gains de productivité. Au niveau de l'ensemble de l'économie, l'étude de la répartition des gains de productivité montre que deux « facteurs » se partagent l'essentiel des gains de productivité : les salariés et les détenteurs du capital (non salariés, actionnaires). Au stade de la répartition primaire, leurs rémunérations réelles s'accroissent en effet nettement plus vite que celles des autres facteurs. Cependant l'État a joué un rôle particulièrement important au cours de la période, non pas tant par l'importance de ses apports aux entreprises (diminution de la charge fiscale) ou des prélèvements sur les gains de productivité, que par sa politique économique qui réoriente la répartition des gains de productivité en faveur de tel ou tel facteur. Le financement de la croissance n'est pas toujours suffisamment assuré par la croissance de la productivité. Du fait de la grande disparité des situations des entreprises, les moins productives n'ont que le recours à la croissance des prix pour dégager les ressources nécessaires à la constitution de leur autofinancement. On vérifie à ce sujet que durant les phases de forte croissance des prix, la croissance de la productivité a été la plus rapide et la dispersion des taux sectoriels de croissance de la productivité a été la plus forte.

De 1959 a 1973, es factible distribuir el crecimiento de la economía francesa en varias fases (1959- 1964, 1964-1967, 1967-1969, 1969-1973); cada una se caracteriza por los modos de crecimiento y por la distribución del acrecimiento de productividad. A nivel de la economía general, el estudio de la distribución del acrecimiento de productividad pone de manifiesto que dos « factores » comparten lo esencial del acrecimiento de productividad: los asalariados y los poseedores de capital (no asalariados, accionarios). A nivel de la distribución primaria, sus remuneraciones reales se incrementan, en efecto, sumamente más deprisa que las de los demás factores. No obstante, el Estado ha desempenado un papel especialmente importante a lo largo del perfodo, no tanto a razón de la importancia de sus aportes a las empresas (merma de las cargas fiscales) o de deducciones sobre el acrecimiento de productividad, sino por su politica económica la cual reorienta la distribución del acrecimiento de productividad a favor de tal o tal factor. El financiamiento del crecimiento no siempre esta asegurado por el acrecimiento de productividad. A razón de la importante disparidad de posición de las empresas, tas que son menos productivas han de recurrir a la elevación de precios para poder disponer de los medios imprescindibles para su autofînanciamiento. Es factible observar sobre el particular que durante las fases de fuerte elevación de precios, el crecimiento de productividad fué el más rápido mientras que la dispersion de los coeficientes sectoriales de crecimiento de la productividad se revelaba la más fuerte.

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