Rentabilité, investissement et financement

Fiche du document

Date

1981

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2024. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.



Citer ce document

Benjamin Camus, « Rentabilité, investissement et financement », Economie et Statistique (documents), ID : 10.3406/estat.1981.4543


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr Es

Profitability, investment and Financing - For the 1967-1978 period it is possible to compare the investments of firms with their financial situation. In 1974 there is a clear break : balance sheets were progressively reorganized after the deterioration of the seventies, and there was an abrupt shift in the trends of various profitability rates. However, the differences in profitability from one sector to another did not diminish, and the hierarchy of rates of profit remained fairly stable, except for the collapse of certain intermediate goods sectors. The general slowdown in investment hit all sectors in varying degrees and at different times. The effect of the acceleration of demand accounts for the investment trends in most cases. However, the impact of financial restrictions is less clear-cut, for althought indebtedness and its costs did limit investment in certain sectors, in others, financial conditions seem to have had little impact on recent investment trends. Thus, it is not really possible to speak of an overall constraint due to indebtedness, but rather of varying interactions of financial constraints depending on the sector.

On peut rapprocher l'investissement des sociétés de 1967 à 1978 de leurs conditions financières. La cassure de 1974 apparaît nettement : assainissement progressif des structures de bilan après leur dégradation des années 1970, rupture dans l'évolution des divers taux de rentabilité. Mais les écarts de rentabilité entre secteurs ne diminuent pas et la hiérarchie des taux de profit reste assez stable, mis à part l'effondrement de certains secteurs des biens intermédiaires. Le freinage général de l'investissement a touché à des degrés divers et avec des décalages tous les secteurs. L'effet d'accélération de la demande rend bien compte de l'évolution de l'investissement dans la majorité des cas. Les contraintes financières en revanche fournissent des résultats moins tranchés : si l'endettement et son coût ont pu limiter l'effort d'investissement dans certains secteurs, pour d'autres on ne met pas en évidence d'impact des conditions financières sur l'évolution récente de l'investissement. Il paraît donc difficile de parler de contrainte globale d'endettement et on a plutôt l'impression d'un jeu différencié des contraintes financières selon les secteurs.

Rentabilided, inversion y financiación - Es factible cotejar la inversion de las sociedades de 1967 a 1978 con sus condiciones financiers. La ruptura de 1974 aparece netamente : saneamiento progresivo de las estructuras de balance tras su deterioro de los anos del 70, ruptura en la evolución de las diversas tasas de rentabilidad. Mas los descartes de rentabilidad entre sectores no aminoran y la jequarquía de las tasas de beneficio permanece bastante estable, aparte del derrumbamiento de algunos sectores de bienes intermedios. El frenazo general de la inversion afectó según grados diferentes y con descartes todos los sectores. El efecto de acceleración de la demanda ilustra de sobras la evolución de la inversion en la mayoría de los casos. Los apremios financieros, en cambio, facilitan resultados menos patentes : si el endeudamiento y su coste pudieron limitar el esfuerzo inversionista en algunos sectores, con relación a otros no es factible evidenciar el impacto de las condiciones financeras en la reciente evolución inversionista. Por lo tanto, parece dificultuoso hablar de apremio global de endeudamiento y mas pronto se desprende una impresión de juego diferencial de apremios financieros según sectores.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines