Les chemins vers l'indépendance financière

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1995

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Laurent Caussat, « Les chemins vers l'indépendance financière », Economie et Statistique, ID : 10.3406/estat.1995.5967


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Résumé De En Fr Es

Die Wege hin zur finanziellen Unabhangigkeit Die Erlangung der Unabhangigkeit lâBt sich nicht auf den Ûbergang vom Stadium des Kindes, das von seinen Eltern versorgt wird, zum Stadium des Arbeitnehmers, der ùber einen sicheren Arbeitsplatz verfûgt, reduzieren. Es kônnen noch andere Situationen hinzukommen, ins- besondere diejenigen, bei denen die finanzielle Unabhangigkeit in hohem MaBe auf den sozialen Leistungen (Arbeitslosenunterstutzung, Familienbeihilfe usw...) oder auf den finanziellen Hilfen der Eltern oder der Familie beruht. Zu letzteren gehôrt die Unterbringung durch die Familie: ihr kommt nach wie vor eine wesentliche Bedeutung zu, da 30% der Jugendlichen mit einer Beschâftigung auch weiterhin bei ihren Eltern wohnen. Das Zusammenleben mit den Eltern, das im Falle der jungen Manner hâufiger ist, kann als eine Art Unterstûtzung bei der beruflichen Eingliederung interpretiert werden. Die Eingliederung infolge eines sicheren Arbeitsplatzes (befristeter Arbeits- vertrag), aber auch das wiederholte Nachgehen von Gelegenheitsbeschâftigungen sind ein Anreiz fur das Verlassen des Elternhauses. Bei den Jugendlichen ohne Erwerbseinkûnfte gibt es sowohl im Falle beruflicher oder familiârer Schwierig- keiten als auch , die den Jugendlichen kurz nach AbschluB ihrer Ausbildung gewâhrt werden. Hervorzuheben sind schlieBlich die verschiedenen Transfereinkommen (Familienbeihilfen, Wohngeld, Leistungen der Krankenversicherung, Arbeitslosenunterstutzung, Mindesteinkommen zur Eingliederung ins Berufsleben usw.), die bei den Einkunften der jungen Haushalte sehr zu Buche schlagen. 1990 betrugen sie mehr als die Hâlfte des verfûgbaren Einkommens bei 60% der Haushalte, deren Bezugsperson junger als 30 Jahre ist. Auf allé Haushalte bezogen ist dies lediglich bei 48% der Fall.

The Roads Towards Financial Independence The passage to independence cannot be summed up simply as the transition from the state of a child dependent upon his parents to that of a worker with a stable job. Other situations may come about in between, especially those in which financial independence depends heavily on social security income (unemployment benefits, family allowances, etc.) or on financial assistance from parents or family. Living at home can be likened to this type of assistance. Living at home remains a substantial factor as 30% of young people with a job still live with their parents. Cohabitation, more frequent among young men, could be interpreted as going more or less hand in hand with a professional integration process underway. Stabilized integration (in the form of a long-term contract) and the recurrence of occasional employment act as motivating forces from the outset. Among young people with no income from employment, "subsistence aid" in the event of professional or family problems coexists with "promotional aid" to help young qualified job seekers. Also of note is the high share of welfare transfers (family and housing allowances, health insurance, unemployment benefit, minimum income support, etc.) in young households' resources. In 1990, these transfers accounted for over half of the disposable income of 60% of households whose reference person was under 30 years old. This compared with only 48% for all households.

Les chemins vers l'indépendance financière Le passage à l'indépendance ne se résume pas à la transition de l'état d'enfant à la charge de ses parents à celui de travailleur doté d'un emploi stable : d'autres situations peuvent s'intercaler, tout particulièrement celles dans lesquelles l'autonomie financière repose lourdement sur les revenus sociaux (indemnités de chômage, prestations familiales...) ou sur les aides financières des parents ou de la famille. On peut assimiler l'hébergement familial à ces dernières : il reste important puisque 30 % des jeunes ayant un emploi vivent encore chez leurs parents. Plus fréquente chez les jeunes hommes, la cohabitation peut s'interpréter comme une sorte d'accompagnement d'une insertion professionnelle en cours. L'insertion stabilisée (CDD) mais aussi la récurrence d'emplois occasionnels incitent au départ. Parmi les jeunes sans revenu d'activité, on voit coexister les « aides de subsistance » en cas de difficultés professionnelles ou familiales, et les « aides de promotion » en faveur des jeunes diplômés. On note enfin que le poids de l'ensemble des revenus de transfert (prestations familiales et de logement, d'assurance maladie, indemnités de chômage, RMI, etc.) dans les ressources des ménages jeunes est élevé. En 1990, ils dépassaient la moitié du revenu disponible de 60 % des ménages dont la personne de référence a moins de 30 ans. Ce n'était le cas que de 48 % de l'ensemble des ménages. En fait, le profil du revenu suivant l'âge révèle non pas une opposition entre actifs et retraités, mais une opposition entre trois catégories d'âge : les plus jeunes (moins de 40 ans) ont aujourd'hui le niveau de vie le plus bas, leur situation relative s'étant constamment dégradée depuis le milieu des années soixante-dix ; au contraire, les 40-70 ans sont devenus les plus aisés en moyenne, avec cependant de fortes disparités ; enfin, les plus âgés - en culier les veuves - conservent un niveau de vie plutôt faible, bien que leur pouvoir d'achat progresse toujours. Depuis le milieu des années quatre-vingt, les retraités se déclarent satisfaits de leur situation financière : leurs ressources apparaissent en effet relativement sûres ; de plus, les charges financières à assumer diminuent en fin de cycle de vie.

Hacia la independencia financiera El paso a la independencia financiera no se puede resumir a la transiciôn del estado de hijo a cargo de los padres al de trabajador con empleo estable : otras situaciones pueden interponerse, en especial aquellas en las que la autonomi'a financiera descansa fuertemente en los recursos sociales (indemnizaciôn de paro, presta- ciones familiares...) o sobre las ayudas financieras de los padres o de la familia. Se puede asimilar el alojamiento familiar a estas : sigue siendo importante, ya que el 30% de los jôvenes que tienen un empleo viven aûn en casa de sus padres. Mâs frecuente entre los jôvenes hombres, la convivencia puede entenderse como una especie de acompana- miento de una inserciôn profesional en marcha. La inserciôn estabilizada (CDD) pero también la recurrencia de empleos provisionales incitan a la separaciôn. Entre los jôvenes sin renta de actividad, aparecen juntas « las ayudas de subsistencia » en caso de dificultades profesionales o familiares, y las « ayudas de promociôn » para los jôvenes diplomados. En fin cabe notar que el peso de todos los recursos de transferencia (prestaciôn familiar y de alojamiento, seguro médico, indemnizaciôn de paro, RMI, etc.) en los recursos de los hogares jôvenes es alto. En 1990, constitufan mâs de la mitad de la renta disponible del 60% de aquellos hogares en los que la persona de referenda no ha cumplido los treinta, pero solo del 48% del conjunto de los hogares.

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