Citadinité et armée coloniale en Côte française des Somalis : stratégies d’insertion et pratiques citadines des engagés de la Corne de l’Afrique (1916-1966)

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2018

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Laurent Jolly, « Citadinité et armée coloniale en Côte française des Somalis : stratégies d’insertion et pratiques citadines des engagés de la Corne de l’Afrique (1916-1966) », Annales d'Éthiopie, ID : 10.3406/ethio.2018.1649


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Résumé Fr

Djibouti, création coloniale ex-nihilo, est à la fois un noeud de communication, un centre administratif et un pôle économique régional, mais aussi une mosaïque de populations attirées par sa relative prospérité. Djibouti représenta au XXe siècle une opportunité pour les populations du nord de la Corne et du littoral yéménite, mais aussi un espace d’hybridations. L’article se propose d’explorer la citadinité, c’est-à-dire l’ensemble des pratiques et des représentations des usagers de la ville de Djibouti, à partir des données recueillies au cours d’un travail de recherche en histoire sociale portant sur les recrues de la Corne de l’Afrique dans l’armée française. Dans un premier temps nous aborderons la place de la ville de Djibouti dans les stratégies individuelles des engagés volontaires, pour beaucoup originaires des territoires voisins de la Côte française des Somalis, mais aussi profondément ancrés dans l’économie pastorale. La place de cette ville dans les courants migratoires régionaux sera mise en évidence, tout comme la place des réseaux lignagers dans les stratégies migratoires. Puis nous nous interrogerons sur les représentations de la ville, tour à tour fascinante et effrayante, tant pour les engagés que pour les recruteurs, et sur la vie sociale en contexte colonial. Enfin nous tenterons de mesurer en quoi la ville de Djibouti fut un lieu d’altérités à partir des trajectoires d’anciens militaires et de leur descendance installée dans cette ville, lesquels, à bien des égards, contribuèrent à l’émergence d’une classe moyenne productrice de territoires urbains et d’une identité djiboutienne.

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