2005
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Bertrand Rougé, « L’ironie sans fin de l’art. Pour un “grand récit” du renouement », Figures de l'Art. Revue d'études esthétiques (documents), ID : 10.3406/fdart.2005.1391
À partir d’une analyse des Boîtes Brillo et du contexte historique et artistique dans lequel elles s’insèrent, on tente de montrer comment, loin de préparer la “fin de l’art” décrite par Danto – et donc la fin de l’esthétique qui pourrait s’ensuivre –, le Pop Art se fonde sur une attitude ironique qui, au contraire, dépasse le discours de la rupture et de la “ in de l’art” (qu’il soit moderne ou postmoderne) au profit d’un “grand récit” du renouement du lien vivant avec le passé de l’art. Il en découlerait la nécessité que l’esthétique fût une ironique.