La place de la Gorgone : où est passée la tête de Méduse ? (Odyssée, XI, 627 et suiv.)

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2013

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Giovanni Cerri, « La place de la Gorgone : où est passée la tête de Méduse ? (Odyssée, XI, 627 et suiv.) », GAIA. Revue interdisciplinaire sur la Grèce ancienne, ID : 10.3406/gaia.2013.1597


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Nel finale del libro XI dell’Odissea, la testa della Gorgone, isolata in se stessa alla maniera del gorgoneion, è assunta come dèmone catactonio permanente al servizio di Persefone, con la funzione specifica di terrorizzare, mettere in fuga ovvero pietrificare i vivi che osino intromettersi nel mistero dell’Ade. Questa figurazione è un unicum assoluto nell’intera storia della cultura e della letteratura greco-romana antica. Fu una sorta di innovazione poetica proposta dal brano omerico, che fu poi rifiutata dalla cultura delle età successive, in quanto ritenuta assurda dal punto di vista mitologico. Si deve infatti notare che : 1) Non trova riscontro in nessun altro testo della produzione poetica arcaica, dall’ VIII al VI secolo a. C. ; 2) Almeno a partire da Aristotele provocò forte turbamento nei commentatori di Omero, i quali avvertivano una contraddizione non superabile tra il significato più ovvio del brano e la tradizione mitica a loro nota ; 3) Non fu mai oggetto di registrazione da parte dei mitografi né di riflessione da parte di fi losofi o eruditi ; 4) Fu invece oggetto di allusioni trasversali (non certo di riprese in senso stretto) sempre e solo in passi di taglio comico-sarcastico.

La place de la Gorgone : où est passée la tête de Méduse ? (Odyssée, XI, 627 et suiv.) À la fin du livre XI de l’Odyssée, la tête de la Gorgone, isolée à la manière du gorgoneion, joue le rôle de démon catachthonien mis au service de Perséphone de façon permanente, avec la fonction spécifique de terroriser, faire fuir ou pétrifier les vivants qui osent s’introduire dans les mystères de l’Hadès. Cette présentation constitue un unicum absolu dans toute l’histoire de la culture et de la littérature gréco-romaine ancienne : elle peut être interprétée comme une sorte d’innovation poétique proposée par ce passage homérique, mais ensuite refusée par la culture des époques successives, puisqu’elle était considérée absurde du point de vue mythologique. Nous remarquons en effet que : 1) Elle ne revient dans aucun autre texte de la production poétique archaïque, du VIII e au VI e siècle av. J.-C. ; 2) À partir au moins d’Aristote, elle a beaucoup troublé les commentateurs d’Homère, qui voyaient une contradiction infranchissable entre le sens plus évident du passage et la tradition qu’ils connaissaient ; 3) Elle n’a jamais été enregistrée par les mythographes et elle n’a jamais été l’objet de réflexions de la part des philosophes ou des érudits ; 4) Elle a en revanche été l’objet d’allusions transversales (et non pas de reprises au sens strict du mot) toujours et seulement dans des passages à caractère comique ou sarcastique.

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