2017
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Valérie Gitton-Ripoll, « Controverses vétérinaires autour du toucher », GAIA. Revue interdisciplinaire sur la Grèce ancienne, ID : 10.3406/gaia.2017.1729
Dans la médecine vétérinaire antique, le sens du toucher participe au diagnostic, par exemple pour évaluer la fièvre, mais est aussi un outil de soin : il faut toucher l’animal, de façon externe (pansage, pansements, traitements), ou interne (palpation rectale, chirurgie), pour accomplir le traitement. Le geste, potentiellement dangereux, est codifié pour ne pas blesser l’animal ; et il était parfois déconseillé en raison des risques de blessures qu’il pouvait entraîner, ou parce que sa pertinence n’était pas démontrée, comme dans la prise du pouls : certains vétérinaires refusaient de mettre sa perturbation en relation avec la fièvre. Ces controverses entre auteurs vétérinaires peuvent être rapprochées des controverses qui avaient opposé les auteurs de médecine eux-mêmes sur les mêmes sujets.