« Se priver d’archives, c’est se priver de mémoire » : la dualité central/local du fonds de l’Afrique occidentale française (AOF)

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2019

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Résumé Fr

Le fonds Afrique occidentale française (AOF) constitue l’exception à la règle de partage entre «archives de souveraineté » et «archives de gestion » appliquée dans les autres colonies ou ex-colonies françaises aux indépendances. Si cette règle de partage émerge explicitement au moment des indépendances, elle est liée à une problématique spécifique aux fonds coloniaux des gouvernements généraux, à la fois administrations centrales et locales. Cette dualité, par conséquent également portée par les fonds, reflète une réalité politique et administrative de l’empire colonial français clivé autour de deux régimes antagonistes, et contribuera, avec d’autres facteurs, à la complexe et chaotique trajectoire des archives en AOF. Jacques Charpy sera le premier, dans les années 1950, à classer ces fonds et à les rendre accessibles en mettant en oeuvre une approche archivistique réaliste et pragmatique. Resté sur le territoire sénégalais, le fonds AOF attire désormais chaque année de nombreux chercheurs aux Archives nationales du Sénégal et reste l’occasion d’initiatives conjointes avec la France.

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