Les migrations des pauvres en France à la fin du XIXe siècle : le vagabondage ou la solitude des voyages incertains
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1998
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Jean Wagniart, « Les migrations des pauvres en France à la fin du XIXe siècle : le vagabondage ou la solitude des voyages incertains », Genèses. Sciences sociales et histoire (documents), ID : 10.3406/genes.1998.1495
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Résumé
■ Jean-François Wagniart: Les migrations, des pauvres en France à la fin du xixe siècle: le vagabondage ou la solitude des voyages incertains À la fin du XIXe siècle, dans le contexte d'une diminution des migrations temporaires, l'errance devient un phénomène insupportable à la société qui en accentue le contrôle et la repression. Elle est pourtant le seul moyen. pour, beaucoup d'ouvriers non qualifiés, de marginaux et de mendiants de survivre dans un monde souvent hostile. En effet, si les motivations de départ varient, c'est la recherche d'un travail, d'une terre plus accueillante qui attirent les vagabonds. Mais ont-ils le choix? Quand les lumières de la ville s'éteignent pour, eux sous le poids des interdictions de séjour, ils se réfugient dans des campagnes devenues à leur tour hostiles. À mesure que leur errance dans des conditions difficiles et leur désocialisation marquée par les séjours en prison se poursuivent, ils ont peu de chance d'espérer s'intégrer.
