Des temps anciens à la dévaluation du franc C.F A., les tribulations de la culture du coton au Burkina Faso

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1997

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Alfred Schwartz, « Des temps anciens à la dévaluation du franc C.F A., les tribulations de la culture du coton au Burkina Faso », Annales de géographie, ID : 10.3406/geo.1997.20779


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Résumé En Fr

Cotton, which was but marginally cultivated during precolonial times and which provided peasants with few financial retums during colonial times, has been progressively integrated within the cultural systems after Burkina Faso attained independance. Ever since the beginning of the eighties, cotton growing seems to have discarded the rather turbulent ups and downs of olden days to engage into a spectacular progression. With the recent devaluation of the C.F.A. franc, the impact of which altogether favors its financial returns, cotton growing has become the favorite commercial crop of the western part of the country, which is best suited to its ecological requirements. But even so, cotton growing is not altogether immune to the climatic hazards so common in Sudano-sahelian Africa. In this inescapable predicament, the present engagement of Burkinabe peasants in cotton production is all the more incertain and somehow... pathetic.

Pratiquée de façon marginale par les paysans à l'époque précoloniale, peu motivante à l'époque coloniale, petit à petit acceptée au lendemain de l'indépendance, la culture du coton, après une histoire plutôt houleuse, connaît un développement spectaculaire au Burkina Faso depuis le début de la décennie 1980. La récente dévaluation du franc C.F.A., dont les effets sont incontestablement positifs pour la filière cotonnière locale, en a aujourd'hui fait la spéculation agricole privilégiée de la région écologiquement la mieux adaptée à sa diffusion, l'Ouest du pays. La culture du coton n'y est pas pour autant à l'abri des vicissitudes climatiques qui mettent si régulièrement à mal l'Afrique soudano-sahélienne, des vicissitudes contre lesquelles l'homme ne peut pas grand-chose et qui rendent l'intérêt porté par les paysans burkinabé à cette source de revenu d'autant plus aléatoire et... pathétique.

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