La nature et les pratiques de la nature dans les montagnes canadiennes: le cas des parcs nationaux des montagnes de l'Ouest

Fiche du document

Date

2006

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.



Citer ce document

Stéphane Heritier, « La nature et les pratiques de la nature dans les montagnes canadiennes: le cas des parcs nationaux des montagnes de l'Ouest », Annales de géographie, ID : 10.3406/geo.2006.21455


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

Canadian national parks located in the Rockies and in the Selkirk range (Alberta and British Columbia) can be considered as a place of major interest to focus researches about the Canadian wilderness. With more than 10 million visitors per year those parks are a famous and a favourite tourist destination for many Canadian and Americans. Within the analysis of the way visitors estimate the value of Wilderness, we try to understand how the practices are a process which also build an idealized nature. This nature, as it does not appear objective, seems to be involved in a process including external mediator (fine arts, photography for example) and a personal «wilderness experience» within the parks that allows an individual and collective promotion of Nature.

Les parcs nationaux Banff, Jasper, Yoho, Kootenay et Lacs Waterton dans les Rocheuses canadiennes (Alberta & Colombie Britannique) et ceux du Mont Revelstoke et des Glaciers (massif Selkirk) constituent un laboratoire d’analyse privilégié des pratiques de la nature dans l’Ouest canadien. Accueillant plus de 10 millions de visiteurs chaque année, ces parcs constituent la destination favorite de nombreux Canadiens et Américains de l’Ouest. À travers l’analyse des pratiques des visiteurs, la présente contribution s’interroge sur la manière dont ces derniers appréhendent la nature. Elle tente également de comprendre les voies par lesquelles les pratiques participent de la construction d’une nature en partie idéalisée. Cette nature n’apparaît en effet pas comme une donnée objective. Elle s’inscrit au contraire dans un processus où le construit sociétal s’appuie sur des médiateurs exogènes (peinture et photographie notamment) et sur une expérience de la nature (wilderness experience) qui permet la valorisation personnelle et collective de la nature au travers de l’espace parc.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en