Migration and residential social change : a longitudinal analysis of migration flows into, out-of and within London, 1971-1981 / Migration et changement social résidentiel : une analyse longitudinale des mouvements migratoires de Londres et vers Londres ainsi qu'à l'intérieur de Londres, 1971-1981

Résumé En Fr

This paper analyses the role of migration in residential social change in London during the intercensal decade 1971-81 using data from the 1 % Longitudinal Survey. It compares the socio-economic composition of out-migrants from, and in-migrants to London with the changing socio-economic composition of continuing residents, and it assesses the relative importance of migration and in-situ social change. It shows that while the incidence of out-migration of professional and managerial workers from London is high, this is partly offset by high levels of inmigration into these groups, especially among young people who were economically inactive in 1971 but who were classed as managers or professional workers in 1981. There is also a high level of internal occupational change as new entrants into the labour force replace departures. As a result of these changes, the occupational structure of London has not experienced a downwards shift which would be expected on the basis of out-migration alone.

Cet article analyse le rôle de la migration dans le changement social résidentiel à Londres durant la décennie intercensitaire 1971-1981 à partir des données issues du "1 % Longitudinal Survey". Il compare la composition socio-économique des sortants et des entrants, à partir de Londres et vers Londres, avec le changement survenu dans la compsition socio-économique des résidents stables. Aussi évalue-t-il l'importance relative de la migration et du changement social in situ. Bien qu'élevée, l'émigration des professions libérales et cadres supérieurs est en partie contre-balancée par l'importance de l'immigration d'actifs appartenant à ces groupes socio-profesionnels, en particulier parmi les populations jeunes, inactives en 1971, mais classées dans ces mêmes groups en 1981. De même, il existe un taux de remplacement élevé parmi les résidents en raison à la fois des départs à la retraite et des arrivées sur le marché du travail. En conséquence, la structure d'occupation à Londres n'a pas connu le changement négatif que l'on pouvait prévoir en se fondant sur la seule émigration.