Mise au point sur les Scléractiniaires comme indicateurs de profondeur (Cnidaria : Anthozoa)

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1988

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Helmut Zibrowius, « Mise au point sur les Scléractiniaires comme indicateurs de profondeur (Cnidaria : Anthozoa) », Géologie Méditerranéenne, ID : 10.3406/geolm.1988.1393


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Résumé En Fr

Review of the Scleractians as depth indicators (Cnidaria : Anthozoa). Before considering the use of fossil scleractinians as depth indicators, their living counterparts are presented in their morphological and ecological diversity. Jointly, the main environmental factors conditioning their geographical and depth distribution are pointed out. Intraspecific variation depending on environmental factors makes taxonomy of the group more complicate. Taxonomy is yet far from being satisfactory for many taxa, particularly in some areas. The terms hermatypic-ahermatypic as currently used by biologists and geologists, are not without ambiguities due to the original definition (WELLS, 1933) ; they are discussed together with complementary terms, which had been introduced in order to remedy to that ambiguity. In case of precise taxonomy and well recorded ecology, reference to living scleractinians permits extrapolation of paleoenviron-ments corresponding to fossil assemblages. It is important to distinguish between shallow water coral reefs of the tropical type and scleractinian constructions in deep water ; characters useful for this distinction are indicated. But the present contribution more specifically aims at demonstrating the usefulness of non-reefal scleractinians as indicators of depth (and temperature). According to WELLS (1967), the depth (and temperature) interval in common to the taxa present in a fossil assemblage can be estimated by reference to identical or related living forms. This provides an approximation for the paleoenvironment under analysis. It is essential to detect an eventual mixture of faunas issued from significantly different depth levels in order to avoid the pitfall of averaging incomparable data. At least for assemblages of a rather young geological past, extrapolations can be remarkably precise (examples of Pleistocene faunas from the Mediterranean). Howewer, the more remote in age the assemblages are, the less precise will be the results because more and more taxons in common with the Recent drop out. Analysis of morphofunctional adaptations, detached from any taxonomie basis, will provide, at best, only general information on the type of the'environment (deep or shallow) and of the substrate (soft or hard, stable or unstable).

Avant d'aborder l'utilisation des Scléractiniaires fossiles comme indicateurs de la profondeur, leurs homologues actuels sont présentés dans leur diversité morphologique et écologique, avec évocation des principaux facteurs du milieu conditionnant leur répartition géographique et verticale. La variabilité intraspécifique en fonction de facteurs extérieurs complique la taxonomie du groupe. Cette taxonomie est encore loin d'être au point pour beaucoup de taxons, surtout dans certaines régions. Les termes hermatypique-ahermatypique, couramment utilisés par des biologistes et des géologues, ne sont pas dépourvus d'ambiguité ce qui est dû à la définition originale (WELLS, 1939) ; ils sont discutés ici, ainsi que des termes complémentaires introduits ultérieurement pour remédier à cette ambiguité. Sous condition d'une taxonomie précise et d'une écologie bien documentée, la référence aux Scléractiniaires actuels permet d'extrapoler des paléoenvironnements correspondant à des assemblages fossiles. Il est important de distinguer entre récifs coralliens du type tropical, à faible profondeur, et constructions à base de Scléractiniaires en profondeur ; des critères utiles à cette distinction sont indiqués. Mais l'article vise surtout à montrer l'utilité des formes non-récifales pour évaler la profondeur (et la température). Selon WELLS (1967), l'intervalle de profondeur (et de température) en commun aux taxons présents dans un assemblage fossile peut être estimé par référence à des formes actuelles identiques ou apparentées. Ceci permet d'avoir une approximation du paléoenvironnement en question. Il est essentiel de détecter un éventuel mélange de faunes issues de niveaux de profondeur très différents afin d'éviter le piège d'une moyenne entre données non comparables. Tant qu'il s'agit d'assemblages d'un passé géologique relativement récent, les extrapolations peuvent être remarquablement précises (exemples de la faune pléistocène de la Méditerranée). Mais plus on remonte dans le temps, plus la précision diminue, par suite de la raréfaction, jusqu'à la disparition, des taxons en commun avec l'actuel. L'analyse des adaptations morphofonctionnelles, détachée de l'assise taxonomique, peut alors fournir, au mieux, des indications générales sur le type du milieu (profond ou non) et du substrat (meuble ou dur, stable ou instable). l'actuel. L'analyse des adaptations morphofonctionnelles, détachée de l'assise taxonomique, peut alors fournir, au mieux, des indica¬ tions générales sur le type du milieu (profond ou non) et du subs¬ trat (meuble ou dur, stable ou instable).

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