2015
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Giorgio Chelidonio, « Aux origines du vin. Du mythe à la recherche archéologique », Le Globe. Revue genevoise de géographie, ID : 10.3406/globe.2015.7376
Les découvertes archéologiques (restes végétaux, installations pour la production du vin, récipients pour la consommation et le stockage, représentations de libations) permettent de tracer les premiers pas de la viticulture, un processus entamé en Asie mineure entre la fin du VIIe et le début du VIe millénaire av. J.-C., où apparaissent les premières évidences de Vitis cultivée. Il est précédé par la cueillette de fruits sauvages et la para-domestication des plantes en vue d’assurer une production améliorée du raisin. L’intégration du vignoble aux systèmes agricoles se consolide au sein des sociétés urbaines du Moyen-Orient, au milieu du IVe millénaire. Les civilisations égéennes serviront de trait d’union entre la Méditerranée orientale et occidentale et contribueront à la diffusion du vin dans un cadre rituel et symbolique. Les données à disposition en Italie centrale et septentrionale indiquent, elles aussi, le passage de la cueillette à l’agriculture viticole entre expérimentations locales et influences exogènes.