1999
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Jean Minovez, « Grandeur et décadence de la navigation fluviale : l'exemple du bassin supérieur de la Garonne du milieu du XVIIe au milieu du XIXe siècle », Histoire, économie & société (documents), ID : 10.3406/hes.1999.2050
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, alors que le réseau fluvial est bien en place avec ses limites de flottabilité et de navigabilité, ce sont surtout des produits bruts qui sont transportés dans le cours supérieur de la Garonne. Le trafic reste modeste même durant les périodes d'apogée dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle puis entre la Restauration et la Seconde République. Il est en outre totalement dépendant de Toulouse qui absorbe l'essentiel du fret et contrôle le commerce d'entrepôt. Les ports de l'amont et leur société sont modestes et leur existence doit beaucoup à la proximité des lieux d'extraction de pondéreux et à quelques rares activités induites par le trafic fluvial. Pourtant, la navigation se maintient jusqu'à ce que la concurrence du chemin de fer, débutée en 1862, devienne mortelle après 1875.