El autor, sus pretensiones y otros aspectos de las Coplas del Provincial

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1981

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C López Álvarez et al., « El autor, sus pretensiones y otros aspectos de las Coplas del Provincial », Bulletin hispanique, ID : 10.3406/hispa.1981.4446


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Fondant notre étude sur la copie que Foulché-Delbosc publia dans la Revue Hispanique (1898), p. 255-266, nous avons organisé notre étude en trois parties fondamentales. I : Problèmes de contexte, II : Aspect littéraire, et finalement, III : Sens des "Coplas del Provincial". Nous pensons que Juan Hurtado de Mendoza, sixième fils de Iñigo López de Mendoza Marquis de Santillano, fut l'auteur, à la fin de 1465 ou au commencement de 1466, durant le règne d'Enrique IV, de ces très fameuses Coplas del Provincial. A cause, justement, de sa grande diffusion l'œuvre a subi différentes interpolations, mais celles-ci — croyons-nous — n'empêchent pas de considérer qu'il s'agit de l'œuvre d'un seul auteur. Un auteur d'ailleurs plus préoccupé par le pouvoir diffamatoire du poème et par l'accueil du public auditeur et lecteur que par la qualité littéraire. Les rares procédés stylistiques qu'il utilise (allégorie à fonction structurelle et métaphore humoristique) suffisent à son propos. Mais comment expliquer la série d'insultes (sodomite, juif, converti, etc.) qu'on y trouve ? Quels individus visent-elles ? Les personnages attaqués sont pour la plupart d'origine juive, mais pas exclusivement : notre auteur n'utilise pas des Coplas pour s'en prendre à une faction politique déterminée. Ce qui indigne l'auteur c'est que le clan de la famille Mendoza avait été quelque peu laissé à l'écart lors de la répartition des privilèges qu'Enrique IV avait concédés aux aristocrates et Juan de Mendoza — comme on peut en juger très amer à cause de cela — s'attaque personnellement à beaucoup d'anciens et de nouveaux aristocrates élevés à de hautes dignités, sans épargner le roi lui-même. Juan Hurtado de Mendoza a su utiliser le genre poétique socio-satirique, si courant à cette époque, à ses propres fins. L'anonymat — ne l'oublions pas — était très conventionnel dans ce genre.

Basándonos en la copia que Foulché-Delbosc publicó en Revue Hispanique (1898), p. 255-266, hemos organizado nuestro estudio en tres partes fundamentales : I : Problemas contextúales, II : Aspecto literario y finalmente III : Sentido de las "Coplas del Provincial". Pues bien, pensamos que fue Juan Hurtado de Mendoza, hijo sexto de Iñigo López de Mendoza, Marqués de Santillana, quien a finales de 1465 o principios de 1466, en pleno reinado de Enrique IV, escribió estas difundidísimas Coplas del Provincial. Precisamente por su gran difusión, la obra ha sufrido varias interpolaciones, pero éstas, creemos, no son óbice para considerarlas obra de un solo autor. Un autor, por otra parte, más preocupado por la carga difamatoria del poema y porque ésta llegase al público oyente o lector que por la brillantez literaria del mismo ; no de otra manera podemos comprender los limitados recursos estilísticos (alegoría con función estructural y metáfora humorística) de los que se sirve. Ahora bien, ¿ por qué la repetida retahila de insultos (sodomita, judío, converso, etc.) ?, ¿ a quién van dirigidos ? Los personajes atacados son en su mayoría de origen judío, pero no exclusivamente : nuestro autor no utiliza las Coplas para atacar a un bando político concreto. Lo que ocurre es que el clan mendocino estuvo un tanto marginado en el reparto de los pri- f vilegios que Enrique IV concedió a los aristócratas, y Juan de Mendoza' — por lo que se ve, muy resentido de ello — ataca personalmente a muchos de los viejos y nuevos aristócratas encumbrados, empezando por el monarca. Juan de Mendoza supo aprovechar el género poético satírico-social, tan utilizado entonces, para sus propios fines. El anonimato — no lo olvidemos — era una convención más de dicho género.

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