À propos des romans de chevalerie à Valence

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1990

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Philippe Berger, « À propos des romans de chevalerie à Valence », Bulletin hispanique, ID : 10.3406/hispa.1990.4692


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Dix-huit ans avant la première édition connue d'Antadis, qui lance la grande vogue des romans de chevalerie, c'est à Valence qu'est publié en 1490 le premier ouvrage du genre, Tirant lo Blanch. Jusqu'en 1521 Valence figure de façon très honorable dans le concert des villes qui publient des romans de chevalerie. Mais les éditeurs locaux semblent répugner à entreprendre des rééditions et préfèrent chercher de nouveaux filons tels que le roman de chevalerie a lo divino ou l'épopée sans jamais oser exploiter à fond ces diverses possibilités. Quant aux lecteurs valencicns de romans de chevalerie, c'est chez les nobles et les marchands qu'on les rencontre surtout, car les intellectuels boudent ostensiblement cette littérature, et de tels livres sont, par ailleurs, au-dessus des moyens des lecteurs modestes qui ont cependant là ressource de les emprunter.

En noviembre de 1490 sale en Valencia la primera novela de caballerías, impresa en la Península Ibérica, Tirant lo Blanch ; la primera edición conocida del Amadís tardará todavía dieciocho años en aparecer ; con ella empieza la gran boga del género. Hasta 1521 Valencia se muestra muy dinámica, junto con otras pocas ciudades, en la publicación de novelas de caballerías. Pero los editores valencianos no quieren cargar con los riesgos de reediciones ; prefieren lo original buscando otros filones próximos como las novelas de caballerías a lo divino o las epopeyas. Los lectores de las novelas de caballerías se reclutan ante todo entre los nobles y los mercaderes ; los intelectuales las desdeñan y los lectores pobres no pueden comprarlas.

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