1981
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Paul Oudart, « Saint-Quentin et sa région », Hommes et Terres du Nord (documents), ID : 10.3406/htn.1981.1761
L'auteur insiste sur la gravité de la crise de remploi à Saint-Quentin aujourd 'hui (taux de chômage supérieur à 1 0%, durée moyenne de chômage supérieure à 11 mois). L'industrie est dominée par la métallurgie et celle-ci par la firme «MOTOBECANE» qui fabrique depuis 1951 les fameuses «mobylettes». Aussi les difficultés de Motobécane ou de l'industrie de la manutention rejaillissent-elles immédiatement sur la situation sociale. La ville est désormais le point de départ d'un véritable exode urbain. Ancienne place forte gardant, sur la rive droite , le passage de la Somme, presque complètement détruit en 1918, mais reconstruit largement à l'identique, St-Quentin a hérité d'une double structure heptagonale et en «patte d'oie» de part et d'autre de la coupure majeure de la vallée de la Somme (canal et voie ferrée). Son aire d'attraction s'est réduite par rapport à la région qui l'entoure, le Vermandois, relativement peuplé et industrialisé lui-même. Pour l'avenir, St-Quentin doit compter surtout, sur l'arrivée de l'autoroute A 26 et sur les efforts qui s'inscriront dans un «Contrat de Bassin d'Emploi», et, à long terme sur la liaison fluviale à grand gabarit «Seine-Nord» utilisant le tracé du canal de St-Quentin.