2002
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Yécine Charabi et al., « Le climat urbain de l'agglomération lilloise. Configuration spatiale et variations temporelles de l'îlot de chaleur urbain », Hommes et Terres du Nord (documents), ID : 10.3406/htn.2002.2794
Les travaux effectués dans le cadre du Laboratoire de Géographie des Milieux Anthropisés au cours des cinq dernières années ont permis d'étudier les configurations spatiales et la variabilité temporelle de l'«îlot de chaleur» nocturne de l'agglomération lilloise. Les mesures météorologiques conventionnelles des stations et postes fixes (réseau Météo-France et I.R.M. belge) sont en nombre insuffisant pour permettre de représenter correctement la configuration spatiale de l'îlot de chaleur. Des campagnes de mesures itinérantes ont en revanche permis de montrer une grande stabilité dans le temps de l'organisation spatiale de l'îlot de chaleur, calquée sur l'organisation du bâti de l'agglomération lilloise. Les mesures météorologiques conventionnelles sont utilisées, à l'aide d'un traitement statistique fondé sur des classifications automatiques, pour cerner le lien entre les ambiances climatiques journalières et l'intensité de l'îlot de chaleur. En hiver comme en été, les îlots de chaleur intenses sont reliés a des ambiances climatiques que l'on peut qualifier de «radiatives», caractérisées par un vent faible et un ciel clair ; à l'inverse, la couverture nuageuse, le vent et la pluie sont des facteurs d'effacement de l'îlot de chaleur.