Iconicité et ressemblance : une remontée sémiotique aux sources de la cognition

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2012

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Simone Morgagni et al., « Iconicité et ressemblance : une remontée sémiotique aux sources de la cognition », Intellectica, ID : 10.3406/intel.2012.1102


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Résumé En Fr

Iconicity and resemblance : semiotic roots for cognition. From the 1960s on, and after the development of the field of semiotics, a number of fundamental matters converged into the so-called class of “ iconic” signs, ruled by phenomena of “ analogy”, “ similarity” or “ resemblance”. The iconicity debate thus left the mere philosophical grounds to gradually turn into a real interdisciplinary discussion, involving empirical analyses and skills as well as more and more complex theoretical models. In the first part of the paper we sketch the story of the main steps of the iconism quarrel from the birth of semiotics, so as to highlight some confusions and deadlocks which may have obstructed it and should be ridden of in a newly grounded approach. Our second part gets back to Peirce''s original approach of the class of icons, and argues for the necessary preservation of the concept of similarity. We try to show its main strengths as well as its quandary, and, once the trichotomy of signs understood in the more general framework of semiotics as a cognitive activity, its possible interpretations. The last part of the paper compares such a systemic approach of iconicity with some current developments in cognitive research, in order to better integrate semiotic and cognitive studies.

À partir des années 1960 et à la suite du développement de la discipline sémiotique on a pu assister à la cristallisation d’un certain nombre d’enjeux autour de la classe des signes dits «iconiques » et régis par des phénomènes «d’analogie » , de «similarité » ou de «ressemblance » . Le débat sur l’iconicité a ainsi quitté le seul terrain philosophique jusqu’à devenir progressivement une véritable querelle interdisciplinaire, impliquant des compétences, des analyses empiriques ainsi que des modèles théoriques de plus en plus complexes. Nous esquissons dans la première partie de cet article une histoire des grandes étapes de la querelle sur l’iconisme dès la naissance de la discipline sémiotique, afin de faire ressortir certains biais et certaines impasses ayant pu en empêcher l’aboutissement désiré et dont une approche refondée devrait se débarrasser. Notre deuxième partie consiste en un retour à la conception peircienne originelle de la classe des icônes et en l''affirmation de l''indispensable maintien du concept de ressemblance, en essayant de montrer ses points de force, mais également ses apories et, une fois la tripartition du signe comprise dans le cadre plus général de la sémiotique comme activité cognitive, ses lectures possibles. La dernière partie de l''article met en perspective une approche sémiotique systémique du phénomène de l’iconicité avec quelques développements les plus récents dans le domaine cognitif en vue d’une meilleure intégration entre études sémiotiques et cognitives.

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