Rites, mythe et cohésion sociale dans une société du Sud-Ouest du Tchad: les Ngambays

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1980

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Jean-Claude Goepp, « Rites, mythe et cohésion sociale dans une société du Sud-Ouest du Tchad: les Ngambays », Journal des Africanistes, ID : 10.3406/jafr.1980.2003


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Résumé En Fr

No traditional centralized political authority exists among the Ngambay in the South-West of Tchad. However, a deep ethnic solidarity appears at the time of harvest feasts fnai, rong,). In the two villages of Mbalkabra and Bebalem, the rites are the realization of a common- myth. But even if the same ritual sequences are used (millet balls being offered as a sacrifice ; winds considered as forefathers pacified with calabashes or horse-races), they are not tied up with the myth in the same way : Bebalem attempts to interpret a re-building of the world after its destruction, wheťeas Mbalkabra integrates into the rong the primordial whirlwind which gave birth to the earth and mankind, and was the primaeval stage of creation.

Dans le sud-ouest du Tchad, parmi les Ngambay, il n'existe pas d'autorité politique centralisée. Cependant, une solidarité ethnique profonde apparaît pendant la période des fêtes de la moisson (nai, rong). Dans les deux villages de Mbalkabra et Bebalem, les rites sont la réalisation d'un mythe commun. Mais si on utilise les mêmes séquences rituelles (des balles de mil sont offerts en guise de sacrifice ; les vents sont identifiés aux ancêtres que l'on apaise au moyen de calebasses ou des compétitions de cheval), celles-ci ne sont pas reliés au fond mythique de la même manière : les Bebalem tentent d'interpréter une reconstruction du monde après sa destruction, tandis que les Mbalkabra intègrent dans le rong le tourbillon initial qui avait donné naissance à la terre et à l'humanité et qui fut la première étape de la création.

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