Problèmes phytogéographiques, écologiques et économiques de la Caatinga brésilienne

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1966

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Caatinga

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Raymond Schnell, « Problèmes phytogéographiques, écologiques et économiques de la Caatinga brésilienne », Journal d'agriculture traditionnelle et de botanique appliquée, ID : 10.3406/jatba.1966.2871


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Résumé Fr

Le but du présent mémoire est de tenter, — sur le plan de la botanique pure (phytogéographie, écologie) et de ses applications pratiques, — une récapitulation synthétique des faits acquis à ce jour sur la végétation du Nord-Est aride du Brésil. Liée à une pluviosité faible (400-700 mm par an suivant les régions), entraînant de sévères disettes, la caatinga se caractérise par ses plantes permanentes (arbres, arbustes) généralement épineuses, par sa défoliaison totale, par la présence de plantes succulentes (Cactacées, quelques Euphorbiacées), et de Broméliacées terrestres, par l'absence d'épiphytes et de lianes. Elle s'oppose aux cerrados (savanes brésiliennes), moins xériques, par sa flore différente, par les dimensions plus faibles des feuilles et leur caducité totale, par l'absence de l'épaisse couche de liège qui caractérise de nombreux arbres de ceux-ci, et enfin par des mécanismes physiologiques de résistance à la sécheresse (mis en évidence par Ferri et Labouriau). L'existence d'enclaves de la flore des cerrados dans le Nord-Est brésilien (sur les montagnes et sur le tabuleiro proche de la côte) pose le problème de leur mise en place, et d'éventuelles migrations anciennes des flores. Homologue des formations à épineux de l'Afrique tropicale, la caatinga se distingue de ces derniers par un peuplement ligneux généralement bien plus dense, lié à d'autres modalités du facteur anthropique ; la caatinga n'a pas connu, comme l'Afrique sahélienne une longue période de vie pastorale nomade. Elle abrite par contre une vie agricole, récente, pour laquelle le problème de l'eau exige impérativement une solution.

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