Paul Jovet, les concepts de l'écologie végétale à l'épreuve de la ville

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1997

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Jean-Marc Drouin, « Paul Jovet, les concepts de l'écologie végétale à l'épreuve de la ville », Journal d'agriculture traditionnelle et de botanique appliquée, ID : 10.3406/jatba.1997.3617


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Résumé En Fr

In 1950, in a conference on Ecology organized by the Centre National de la Recherche Scientifique, Paul Jovet delivered a paper on the causality in plant bio-cenotics. Collecting numerous facts observed in Paris and its vicinity, he emphasized the role played by soil and topography as well as the importance of autoecological factors. He considered the action of animals and man as biotic factors and depicted the succession leading to a "climax ", which according to our perception seems to undergo a long duration. He concluded on the leading role played by the historical factor. He expressed similar ideas in a chapter written for Histoire de la Botanique en France edited by Adrien Davy de Virville and published in 1954. All his historiographie work especially his notices for the Dictionary of Scientific Biography reveal that if in his work the naturalist is also an historian, the historian remains a naturalist.

En 1950, au colloque international du CNRS sur l'écologie, Paul Jovet présente une communication intitulée La causalité en biocénotique végétale. Rassemblant diverses observations réalisées "dans Pans même et dans ses environs", il souligne le rôle des facteurs "autoécologiques", "topographiques" et "édaphiques" ainsi que celui de l'action des animaux et de l'homme dans les "séries évolutives" aboutissant à un "climax" qui semble à notre échelle "jouir d'une longue durée". Enfin il conclut sur la prééminence du "facteur Histoire". C'est une idée que l'on retrouve en conclusion du chapitre qu'il écrivit pour L'Histoire de la Botanique en France, dirigée par Adrien Davy de Virville et publiée en 1954. À cet égard, la lecture de ses textes sur l'histoire de la botanique montre que si chez Paul Jovet le naturaliste se double d'un historien, l'historien reste, par ses préoccupations comme par sa démarche, fondamentalement un naturaliste.

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