Sexe, drogue et violences structurelles : les femmes et le VIH

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1997

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Paul Farmer et al., « Sexe, drogue et violences structurelles : les femmes et le VIH », Journal des anthropologues, ID : 10.3406/jda.1997.2018


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Résumé En Fr

The authors stress the «structural violence », poverty, racism, gender inequality, in the determining of exposure to the risk of HIV. The spread of the epidemic, which paticularly affects certain kinds of women, lead them to conclude that «the social forces are becoming biological ». This should result in a research on the contamination mechanisms, the constraints placed upon the actors, and to determine which groups of women are most exposed. Objecting to the reductionisms of behaviourist, cognitivist and culturalist approaches, which divert overall unders¬ tanding of the epidemic's progression and hide inequality, they advocate analyses informed on political and history, economic facts. They denounce the mystifying which slows down research, serves powerful interests and once again introduces inequality between rich and poor countries.

Les auteurs mettent l'accent sur «les violences structurelles », pauvreté, racisme, inégalité des sexes, dans la détermination des expositions au risque de contamination par le VIH. La progression de l'épidémie qui touche particulièrement certaines catégories de femmes, leur fait dire que «les forces sociales se biologisent » ; ce qui devrait amener à une recherche des mécanismes de la contamination, des contraintes auxquelles sont soumis les acteurs et à déterminer quels groupes de femmes sont les plus exposés. Récusant les approches réductionnistes béhavioristes, cognitivistes et culturalistes qui biaisent la compréhension globale de la progression de l'épidémie et masquent les inégalités, ils préconisent des analyses informées par l'économie historique et politique. Enfin ils dénoncent les mystifications qui ralentissent la recherche, servent des intérêts puissants et, une fois encore, introduisent des inégalités entre pays pauvres et pays riches.

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