Un livret inédit sur saint Georges : une passion latine réécrite et son abrégé liturgique

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2017

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François Dolbeau, « Un livret inédit sur saint Georges : une passion latine réécrite et son abrégé liturgique », Journal des Savants, ID : 10.3406/jds.2017.6395


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Résumé En Fr

Oxford, St. John’s College 120 — a manuscript written circa 1200— includes a booklet dedicated to saint George. It comprises a Passion in fifty chapters, a liturgical Legend in nine lessons and an Apology intending to justify, in spite of the Decretum gelasianum condemnation, the most incredible miracles. Its layout, in particular the copy of the preface on the reverse of an additional leaf, implies that it was made under the author’s control. George’s Passion rewrites and expands a model composed in too simple and humble a style ; the liturgical Legend is made of extracts which remove the most extraordinary episodes, warranted all the same by the final Apology. Obviously, Passion and liturgical lessons were produced together, a fact confirmed by many other sources. Modern historians, therefore, are wrong when they focus on a narrative source and neglect its liturgical epitome, although both are often connected in their early manuscript tradition. The Oxford booklet is printed in extenso at the end of this paper.

Un manuscrit copié vers 1200 : Oxford, St. John’s College 120, renferme un livret consacré à saint Georges. Celui-ci transmet une Passion en cinquante chapitres, une Légende liturgique en neuf leçons et une Apologie visant à justifier, malgré la condamnation du Décret pseudogélasien, les miracles du saint les moins crédibles. Sa mise en pages – notamment celle de la préface copiée au verso d’un feuillet additionnel – laisse penser qu’il s’agit d’un livret transcrit sous le contrôle de son auteur. La Passion réécrit, en l’amplifiant, un modèle rédigé dans un style jugé trop humble ; la Légende liturgique en propose un découpage subtil qui gomme certains des épisodes les moins crédibles, défendus malgré tout dans l’Apologie finale. Passion et leçons liturgiques furent, à l’évidence, le fruit d’une seule et même campagne d’écriture, ce que confirment bien d’autres témoignages. Les modernes ont donc tort de séparer, comme ils le font en général, les textes narratifs et leurs épitomés liturgiques, encore souvent associés dans la phase initiale de leur transmission. La fin de l’étude procure une édition complète du livret d’Oxford.

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