Notes sur l'intégration urbaine des communautés rurales originaires des villages de la vallée du fleuve Sépik : le cas du bidonville de Bumbu (ou Buko) à Lae (Papouasie Nouvelle-Guinée).

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1985

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Christian Coiffler, « Notes sur l'intégration urbaine des communautés rurales originaires des villages de la vallée du fleuve Sépik : le cas du bidonville de Bumbu (ou Buko) à Lae (Papouasie Nouvelle-Guinée). », Journal de la Société des Océanistes, ID : 10.3406/jso.1985.2812


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Résumé En Fr

In 1980, while participating in a training programme at the Lae University of Technology (UNITECH), I studied the Bumbu (or Buko) settlement which is made up of communities of villagers from East Sepik, a region I had previously studied. My goal was to understand how, over a period of sixty years, villagers who had lived autonomously under difficult, if simple, conditions had been transformed, for the most part, into urban dwellers on the dole, living in an urban context presenting multiple material possibilities. In this paper I show that everything was done during the colonial period to encourage young rural inhabitants to look down upon their native culture and to leave their villages and settle in urban areas. Now that the patterns of emigration are well established, it is difficult to reverse or change them.

En 1980, lors d'un stage à l'Université de Technologie (UNITECH) de Lae, j'ai fait une enquête sur l'habitat dans le bidonville de Bumbu (ou Buko) où résident des communautés originaires des villages de la Province de Sépik Est, que j'avais précédemment étudiés. J'ai donc cherché à comprendre comment, en une soixantaine d'années des villageois vivant de manière autonome dans des conditions difficiles s'étaient transformés, pour une majorité d'entre eux, en citadins chômeurs et assistés, dans un contexte urbain aux multiples possibilités. Je montre dans cet article, que tout a été fait pendant la période coloniale pour pousser les jeunes ruraux hors de leurs villages et leur apprendre le mépris de leur ancienne culture. Les mécanismes d'émigration étant bien en place, il est maintenant difficile de contrarier ce mouvement.

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