1986
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Mark Turner, « Plantations, politics and policy-making in Papua New Guinea 1965-1986 », Journal de la Société des Océanistes (documents), ID : 10.3406/jso.1986.2827
A l'approche de l'indépendance en 1975 l'avenir des plantations, leur propriété notamment, devint un problème politique majeur. Pour désamorcer les pressions politiques populaires le gouvernement lança un projet de redistribution des plantations au profit des propriétaires fonciers coutumiers. Bien que ce projet fût un succès sur le plan politique, il fut suspendu en 1979 car il échouait sur le plan économique. Une politique nouvelle pour les plantations ne réussit pas à se concrétiser, mais la question de la propriété foncière fut retirée de l'échéancier politique. Les gouvernements qui se sont succédé ont néanmoins favorisé l'extension des plantations soit directement en encourageant le modèle de « domaine nodal » soit fortuitement par le système de lease-back sur des blocs de 20 hectares. Quand la politique du gouvernement autour de 1984-85 remit à l'honneur la croissance, il apparut que les plantations et les capitaux étrangers retrouveraient un rôle important selon les déclarations officielles. Il est intéressant de noter qu'en 1986 certains politiciens provinciaux se sont opposés énergiquement au recrutement de main-d'œuvre pour les plantations, en même temps qu'au niveau local la revendication d'un retour de la terre au régime coutumier est souvent prête à surgir dans les régions de plantations.