2014
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Stéphane Jaillet et al., « Une brève histoire de la 3D en grotte », Karstologia (documents), ID : 10.3406/karst.2014.3039
Objet qui s’exprime en 3D, la grotte (ou le réseau souterrain) est traditionnellement représentée en plan, en coupe, en sections. Cependant dès les premiers projets topographiques, ce type de représentation s’est heurté à la nécessaire simplification qu’impose l’exercice. Aussi c’est assez précocement qu’apparaissent des méthodes originales de visualisation 3D (maquettes, anaglyphes, blocsdiagrammes). À partir des années 1980, le développement des outils photographiques et infographiques autorise l’apparition de premiers travaux photogrammétriques. Dans le même temps et dans les années 1990, les logiciels de traitement de données spéléologiques filaires apparaissent, deviennent de plus en plus performants et proposent des images 3D de grottes. Depuis une vingtaine d’années, les scanners laser entrent sous terre et proposent des modèles denses qui renouvellent l’image 3D des grottes. De fait aujourd’hui, plusieurs techniques coexistent et se complètent pour poursuivre l’oeuvre commune d’une représentation paradoxalement jamais aboutie et satisfaisante des mondes souterrains. Mais toutes cherchent à proposer une image la plus juste (au sens mathématique comme au sens esthétique) des mondes souterrains.