Remarques sur la métrique du Christus Patiens

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1997

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Jean-Marie Mathieu, « Remarques sur la métrique du Christus Patiens », Kentron (documents), ID : 10.3406/kent.1997.1577


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Résumé En Fr

Using, if possible, Pearson’s test, the author compares the Christus Patiens and the De Vita sua on points where classical and byzantine metrics contrast. 1) About metrical resolutions (or twelve syllable meter) there is a strong difference between the D.V.S. and the C.P., the metrics of which could be somewhat similar to that of Byzantium. 2) About paroxytonic accentuation at the end of the line, there is also a difference between the D.V.S. and the C.P. ; but the C.P. is much more different from poems written in the XIIth century C.E.. 3) Nothing can be definitely said about the place of the stress before the caesura. 4) About syllabic quantities the rules and the metrical licences are very similar in the D.V.S. and the C.P. ; but these licences are much more used in the C.P. It is supposed that the author is not different but that the differences lie in the literary genre — together with more or less neglect.

Comparaison, en usant si possible du test de Pearson, de la métrique du Christus Patiens et de celle du De Vita sua de Grégoire de Nazianze portant sur 4 points qui marquent une divergence entre le trimètre iambique classique et le trimètre (ou dodécasyllabe) byzantin : 1) Résolutions (ou dodécasyllabie) : le caractère exceptionnel de celles-ci écarte le Christus Patiens du De Vita sua (où elles sont déjà rares) et pourrait le rapprocher du dodécasyllabe byzantin. 2) La paroxytonèse en fin de vers sépare de même le Christus Patiens du De Vita sua, mais le contraste est encore plus important avec la dodécasyllabe du XIIème siècle. 3) Aucune conclusion ne peut être tirée des usages de l’accen- tuation à la césure. 4) En ce qui concerne les licenses ou négligences concernant la quantité des syllabes, l’auteur du Christus Patiens semble suivre les mêmes usages que celui du De Vita sua, mais en multipliant le nombre de cas où il use de ces licenses. D’un point de vue général, on propose l’hypose que ces différences ne s’expliqueraient pas par ime différence d’auteur, mais de genre littéraire, ainsi que par une révision plus ou moins poussée.

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