Une interprétation chrétienne des Bacchantes. Autour du sacrifice et de l'ambivalence du sacré dans les Bacchantes et dans le Χριστὸς πάσχων.

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1998

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Jean-Marie Mathieu, « Une interprétation chrétienne des Bacchantes. Autour du sacrifice et de l'ambivalence du sacré dans les Bacchantes et dans le Χριστὸς πάσχων. », Kentron (documents), ID : 10.3406/kent.1998.1594


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Résumé En Fr

Bacchae are one of the euripidean texts mostly used in the Christus Patiens, a very particular cento by Gregory Nazianzen. In this paper we study a) the sacrificial vocabulary (there is practically none in the Christus Patiens), b) how the exile of Cadmos becomes the exile of the Jews, c) the echoing of the scene of the death of Pentheus in the death of Judas as well as the death of Jesus. So the author of the Christus Patiens does not present us a drama of the sacrifice of Christ by transfering expressions from a drama of dionysiac sacrifice ; his cento-work is a sort of dream-work which distorts a family story ; and this distortion can be for us a magnifying glass which enables to see better how euripidean characterisation in Bacchae leads the reader to ambivalent attitudes towards the euripidean characters.

Les Bacchantes sont une des sources principales de ce centón euripidéen assez particulier qu'est le poème dramatique de La Passion du Christ. Comme on peut le voir par l'emploi (ou plutôt le refus) du vocabulaire sacrificiel, l'utilisation de l'exil de Cadmos (exil du peuple juif) et celle de la mort de Penthée (aussi bien Judas que Jésus), Grégoire de Nazianze n'y a pas transformé un sacrifice dionysiaque en un sacrifice chrétien, mais il a plutôt, par un travail du centón analogue au travail du rêve, déformé une histoire de famille en marquant ainsi l'ambivalence des personnages.

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