1992
Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.
Jean-Pierre Cèbe, « Le coquillage et la perle (Varron, Men., 382 Büch.) », Ktèma, ID : 10.3406/ktema.1992.2070
Le fragment 382 Bücheler des Ménippées de Varron — imperito nonnumquam conca uidetur margarita, uitrum smaragdos — ne vise pas, comme je l’ai conjecturé à tort il y a quelques années, les éloges mensongers dont les auteurs ne savent pas juger les hommes, mais une figure de rhétorique qu’on trouve chez Tibulle, Properce, Ovide, Manilius, Martial et Grattius. Cette manière de métonymie atteste selon Varron un manque de culture et un manque de goût. Elle fut sûrement créée par les neoteroi, que Varron critique à plusieurs reprises, en particulier dans la satire Papia papae d’où provient le passage étudié.