Représentations du vol dans l’art grec

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2007

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Olivier Verdon, « Représentations du vol dans l’art grec », Ktèma (documents), ID : 10.3406/ktema.2007.1034


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Résumé De Fr

Flugbilder konnten für längere Zeit in der griechischen Vasenmalerei nur insofern Platz finden als sie sich dem strengen Gesetz der Isokephalie anpaßten. Damit war der Flug nur durch die Flügel der beteiligten Figuren von der einfachen Bewegung am Boden zu unterscheiden. Geschwindigkeit kam durch bewegte Draperien oder durch das traditionelle Knielaufschema zum Ausdruck. Neue Möglichkeiten boten sich im polygnotischen Raum, besonders in der Bilderwelt Apuliens, an. Auffliegen und Landen, Gleitflug und Absturtz konnten nun sachgemäß vorgeführt werden. Dadurch entstand manche Veränderung mehrerer Figuren der Mythologie. Seit Homer war das Fliegen ein Zeichen übernatürlicher Macht (magische Geschwindigkeit, Allgegenwart, plötzliches Erscheinen, Freiheit gegenüber der Gesetze der Natur). Aus eigener Kraft konnten die Bilder nur ein Teil von dem auffaßen, was die Literatur zu vorstellen wußte.

L’image de personnages représentés dans l’attitude du vol doit composer avec une servitude de la peinture de vases grecque, à savoir la loi de l’isocéphalie. Les contraintes de la frise ont longtemps réduit la représentation du vol à celle d’une course que seules les ailes des coureurs distinguaient d’un déplacement au sol. L’impression de vitesse n’était rendue que par des jeux de draperies ou par des schémas traditionnels comme le « Knielauf » . L’espace nouveau créé par la peinture apulienne, dans la lignée des recherches antérieures de Polygnote, autorise les mouvements plus dynamiques du vol oblique ou horizontal, franchissant les registres de la composition et suggérant l’envol, le piqué, l’atterrissage. Les figures ailées de plusieurs cycles mythologiques s’en trouvent transformées. Depuis ses origines homériques, le vol est signe de puissance surnaturelle (vitesse magique, ubiquité, épiphanies, liberté vis-à-vis des lois de la nature). L’imagerie, dans son langage propre, ne recueille que partiellement toute la variété des représentations textuelles.

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