De l’immobilité

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2007

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Gérard Siebert, « De l’immobilité », Ktèma (documents), ID : 10.3406/ktema.2007.1048


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Résumé De Fr

Das Doppelkonzept Bewegung / Bewegungslosigkeit hat die griechische Philosophie von jeher erforscht. Auch in der Geschichte der bildenden Kunst kommen beide zum Vorschein. Plastik und Malerei suchen rastlos nach dem Ausdruck von Bewegung, weil letztere fest an das Leben selbst sowie an die Natur gebunden ist, obwohl religiöse oder abstrakte Vorstellungen sich ihrem Gebiet zu entziehen scheinen. Zur Zeit des zweiten Klassizismus führen Gedanken-und Stilerneuerrungen zu einer Weltanschauung in welcher Bilder der Ruhe, gegenüber Bilder der Bewegung, höherenWert gewinnen. In der antiken Kunst erreichen solche Ruhebilder (nicht mit Bewegungslosigkeit zu verwechseln) dennoch nie die « schöne Inertie » eines modernen mythologischen Gernäldes wie bei Gustave Moreau.

Le couple conceptuel mouvement / immobilité, exploré dès l’origine par la philosophie grecque, se manifeste aussi dans l’histoire des arts figurés. Si la quête du mouvement constitue un objectif permanent des sculpteurs et des peintres dans la mesure où il exprime la vie et la nature, certains domaines de la représentation semblent lui échapper, en particulier ceux de l’imagerie religieuse et de l’abstraction. À l’époque du second classicisme, courants d’idées et phénomènes de style se rejoignent pour modifier en profondeur la vision des héros et des légendes de la mythologie : un nouvel idéal du repos, qui n’est pas l’immobilité, se substitue à une vision plus mouvementée du monde. Mais les imagiers de l’ Antiquité grecque ne font qu’entrevoir une forme d’immobilité extatique qui, chez un Gustave Moreau, engendrera la « belle inertie » .

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