2009
Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.
Zémaryalaï Tarzi, « Les représentations portraitistes des donateurs laïcs dans l'imagerie bouddhique », Ktèma, ID : 10.3406/ktema.2009.1754
Dans le vaste domaine que constitue la création portraitiste dans l’art bouddhique, l’auteur tente d’en retrouver l’origine au Moyen-Orient et d’en reconstituer la genèse. L’enquête se limite à la partie moyenne du monde bouddhique, comprenant l’Inde du Nord et du Nord-Ouest ainsi que l’Asie centrale afghane, tadjik et ouzbek entre le IIe millénaire avant J.-C. et le troisième siècle de l’ère chrétienne. L’auteur veut montrer que l’image d’un donateur laïc en est son propre portrait. Il propose des termes composés tels que «portrait effigie» , «portrait anonyme» , «portrait imaginaire» , «modèle anonyme» pour désigner la représentation des donateurs et des visages réalistes des moines. Certains portraits ou effigies de donateurs royaux ou princiers kouchans, représentés avec les cheveux rasés, en manteau monastique par-dessus le caftan et la tunique, portant le pantalon et les bottes du cavalier des steppes, sont des figurations durant la cérémonie de mokṣa, faisant d’eux de grands contributeurs. .