« Die Weltausstellung von 1 867 : Ein architekturelles Ereignis im Spiegel der Fachpresse » von Edouard Vasseur Die Weltausstellungen waren fur die Architekturzeitschriften ein besonders wichtiger Untersuchungsgegenstand, vor allem 1867 dank der Teilnahme aller europäischen Länder. Auch wenn die Darstellungsform der Artikel sich nicht von der laufenden Produktion dieser regelmäßig erscheinenden Zeitschriften unterschied, wich doch die Auswahl der Herausgeber hinsichtlich des Zielpublikums und der Traditionslinie der Publikationen ab. Die Gazette des architectes et du bâtiment sowie die Annales du Génie civil stechen besonders durch ihre enge Beziehung zur Weltausstellung hervor. Vor allem der von Frédéric Le Play, Sébastien Krantz und Leopold Hardy auf dem Marsfeld errichtete Palast erregte die Aufmerksamkeit der Kommentatoren. Sie waren umso kritischer gegenüber als die Baumeister nicht über eine offentliche Ausschreibung envahit worden waren. Die Analyse des einzigartigen Gebäudes auf Zeit wurde deshalb immer mehr zu einem Plädoyer fur eine Berufsgruppe, die sich von der Konkurrenz der Ingenieure bedroht fühlte und die nach Mitteln der Selbstbehauptung suchte. Ganz anders dagegen gestaltete sich die Studien der um den Palast herumliegenden Pavillons, wenn sie auch nicht erschöpfend waren. Das Interesse daran war praktisch : einerseits wurden Konstruktionen pràsentiert, die den Architekten Lösungsmoglichkeiten fur moderne Gebäudetypen (Theater, Wohngebäude fur Arbeiter) aufzeigten, andererseits studierte man daran das Verhältnis von Struktur und Ornament, ein Diskussionspunkt, der die Berufssparte seit dem Anfang des 19. Jahrhunderts beschäftigte. Die Architekturzeitschriften stellen eine unerlässliche Quelle fur die Geschichte der Weltausstellungen dar, sie richteten ihr Interesse nach den jeweiligen aktuellen Diskussionn aus, um daraus nützliche Rückschlüsse fur einen Beruf zu ziehen, der sich im volligen Wandel befand.
« The 1 867 Universal Exhibition : an architectural event through the architectural press », by Edouard Vasseur. The Universal Exhibitions offered important objects of study for the architectural reviews, especially in 1 867 thanks to the extensive participation of the European countries. If the material presentation of the papers did not differ then from the current production of these periodicals, in the other hand the editorial choices varied according to the targeted public and the story of the review itself. The width of their reports of the exhibition distinguishes particularly the Gazette des architectes et du bâtiment and the Annales du Génie civil. The Champ de Mars palace, erected under Frédéric Le Play, Sébastien Krantz and Leopold Hardy instructions, had naturally concentrated a great part of the commentators attention, commentators who were even more critical the building had been conceived without consulting the profession, through a public competition. The analysis of this temporary and peculiar building turned into a true speech for a profession, who threatened by the Engineers rivalry, was looking for a way to affirm itself. Very different was the goal of the study, far away to be exhaustive, of the buildings scattered around the palace. Its interest was directly practical : it presented or constructions providing immediate solutions for any Architect interested in stereotyped and modern programs (theater, social housing) or analyses of the relation structure/ornament, in the line of the debates that stirred up the profession since the beginning of the century. Unchangeable documentation for the Universal Exhibitions history, the architectural reviews had nevertheless orientated their analyses following the contemporary debates in order to reveal the most useful results for a profession facing deep changes.
Les Expositions universelles ont constitué pour les revues d'architecture un objet d'étude particulièrement important, notamment en 1867, grâce à la participation de tous les pays européens à la compétition. Si la présentation matérielle des articles ne variait aucunement de la production courante de ces périodiques, en revanche, les choix éditoriaux différèrent en fonction du public visé et de l'histoire des revues elles-mêmes. La Gazette des architectes et du bâtiment ainsi que les Annales du Génie civil se distinguèrent tout particulièrement par l'ampleur de leur relation de l'Exposition. Le palais construit sur le Champ de Mars sous la direction de Frédéric Le Play, Sébastien Krantz et Leopold Hardy concentra naturellement une bonne partie de l'attention des commentateurs, qui eurent à son égard une attitude d'autant plus critique qu'il avait été conçu sans faire appel à la profession par la voie du concours. L'analyse de ce bâtiment éphémère et singulier se mua donc en un plaidoyer favorable à une profession qui se sentait menacée par la concurrence des ingénieurs et qui cherchait les moyens de s'affirmer. Tout autre fut l'objectif de l'étude des pavillons disséminés autour du palais, même s'il s'en fallût de beaucoup que celle-ci fût exhaustive. Son intérêt fut directement pratique, tourné soit vers la présentation de constructions directement susceptibles d'aider des architectes confrontés à des programmes stéréotypés et modernes (théâtre, logements ouvriers), soit vers l'examen du rapport entre structure et ornement, dans la lignée des débats qui agitaient la profession depuis le début du siècle. Source irremplaçable pour l'histoire des Expositions universelles, les revues d'architecture orientèrent néanmoins leur analyse en fonction des débats de l'époque afin d'en tirer les conséquences les plus utiles à une profession en pleine mutation.