1978
Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.
Edmée Cavot-Abrigeon et al., « La ligule chez les Ptéridophytes fossiles et actuelles », Publications de la Société Linnéenne de Lyon, ID : 10.3406/linly.1978.10331
Les études morphologique et anatomique des ligules des Sélaginelles, des Isoètes et les Lépidophytales fossiles, l'étude histochimique et l'étude de l'infrastructure des cellules des ligules chez des Sélaginelles, la comparaison des ligules avec les poils mucifères de certaines Bryophytes et les squamules des Monocotylédones aquatiques, ont conduit les auteurs à confirmer l'opinion exprimée par Gibson en 1896, selon laquelle la ligule des Ptéridophytes serait un organe glandulaire sécrétant un mucilage qui assure une protection des apex végétatifs. L'importance écologique des ligules est également soulignée. Il est enfin, proposé de considérer les poils mucifères des Bryophytes, les ligules des Ptéridophytes et les squamules des Monocotylédones aquatiques comme des organes homologues et de les désigner sous l'appellation «glandes mucifères».