La mort en images ou le « différend ininterrompu » avec le réel dans La mort de Brune de P. Bergounioux

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2009

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Ibtissem Bouslama, « La mort en images ou le « différend ininterrompu » avec le réel dans La mort de Brune de P. Bergounioux », Littératures, ID : 10.3406/litts.2009.2063


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Résumé Fr

La première question qu’on se pose quand on ouvre le livre de Bergounioux est : qui est Brune ? Et on s’attend naturellement à ce que le livre soit un texte de description de cette mort annoncée dans le titre. Mais c’est seulement au chapitre 8 qu’on apprend que le titre fait directement allusion à un tableau peint par Jean-Jacques Sherrer en 1881 et dont le sujet historique est l’assassinat du Maréchal Brune en 1815, tableau exposé au musée Labenche de Brive-La-Gaillarde, où Bergounioux enfant, l’a vu pour la première fois. À partir de ce tableau, point focal du récit, on va s’interroger sur l’articulation du pictural et du scriptural dans le régime descriptif bergounnien, et tenter de dire en quoi l’insertion du tableau et de la peinture dans le texte ouvre de nouvelles perspectives dans le sens où, au-delà du procédé de l’ekphrasis, la description de la peinture complexifie la question des rapports entre le réel, la remémoration et l’art. Et donne également un effet de «redoublement » de la problématique de la mort en prise directe avec la réalité des images. En ce sens où Bergounioux le souligne luimême en disant : «L’art, pour nous, avait avec la mort, et violente, des attaches fortes, fatales. Il relevait d’une nécessité mystérieuse et lointaine, essentiellement étrangère, et par conséquent funeste à nos âmes encloses ».

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