La croyance au droit du seigneur dans les coutumes du Moyen Age

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1987

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Evelyne Sorlin, « La croyance au droit du seigneur dans les coutumes du Moyen Age », Le Monde alpin et rhodanien. Revue régionale d’ethnologie, ID : 10.3406/mar.1987.1324


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Résumé De Fr

Der Glaube an das Jus Primae Noctis in mittelalterlichen Gesetzen. Die verschiedenen Bezeichnungen, die in Europa auf den Glauben an das Jus Primœ Noctis angewandt wurden (Droit de cullage, marchet, amobyr, Bétmundr', cazzagio, kunica...), haben folgende Gemeinsamkeiten : Sie wurden auch dazu verwendet, die Abgabe des Leibeigenen an seinen Feudalherren zu beschreiben, die er als Preis für seine Heiratserlaubnis zu entrichten hatte. Daher die Uberzeugung, dass diese Steuer der Rückkaufpreis fur das Jus Primœ Noctis sei. Die Alternative «Bezahlen oder Schlafen », wie sie sich schon in Sammlungen zum Gewohnheitsrecht seit dem 14. Jhd. darstellt, lässt sich durch die Notwendigkeit erklâren, weiterhin eine Abgabe zu erheben, die nach Ansicht der Leibeigenen inzwischen nicht mehr duldbar war. Jenseits ihrer Klaren ideologischen Fünktion wird die Verquickung von Jus Primœ Noctis und Hochzeitssteur durchsichtiger auf dem Hintergrund alter Hochzeits-bräuche — insbesondere dem des Heiratskaufs — und durch ihren rituellen gehalt, der nämlich eine sexuelle Bedeutung mit einer juristichen verbindet.

Les différents termes appliqués à la croyange au Jus Pri-mae Noctis en Europe (Droit de cullage, marchette, amobyr, Bétmundr', cazzagio, kunica. . .), ont ceci de commun qu'ils servent aussi à désigner la redevance payée par le serf au seigneur féodal comme prix du congé de mariage, d'où la conviction que cet impôt est le rachat du Jus Primae Noctis. L'alternative «payer ou coucher », présente dans les recueils de coutumiers et ce, dès le 14e siècle, s'explique par la nécessité de continuer à prélever une redevance devenue intolérable aux yeux des serfs. Par delà sa fonction idéologique, claire, l'amalgame entre le Jus Primae Noctis et l'impôt sur le mariage s'éclaire à partir des formes anciennes de mariage, notamment du mariage par achat, et de son contenu rituel comportant une signification sexuelle à valeur juridique.

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