2005
Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.
Marianne Clerc, « Regards d'artistes et «devoir» de dessin au temps de Prosper Mérimée », Le Monde alpin et rhodanien. Revue régionale d’ethnologie, ID : 10.3406/mar.2005.1877
Depuis les années 1770, en Dauphiné, les regards successifs et croisés des peintres et dessinateurs dévoilent progressivement un intérêt profond pour les bâtiments petits ou grands, intérêt que les visites de Prosper Mérimée (1834) ne peuvent qu'aviver et stimuler. La conservation commence par le dessin «Notre devoir, c'est de conserver le souvenir [des édifices en ruine] par un bon travail graphique, par une description exacte », devoir que remplissent en partie les artistes. Ainsi d'une certaine manière, la sensibilité de Diodore Rahoult, de John-Claude Nattes, de Victor Cassien, d'Alexandre Debelle ou encore des collaborateurs du baron Taylor contribue-t-elle à façonner ce que les conservateurs définiront comme patrimoine.